Considéré comme plus toxique que le plomb, le cadmium s’accumule dans l’organisme tout au long de la vie, en particulier dans le foie et les reins. Il entraîne de graves troubles rénaux (néphropathie, insuffisances rénales…) et par contrecoup, d’éventuelles lésions osseuses (ostéoporose…). Le cadmium est classé cancérogène par le Centre international de recherche sur le Cancer (CIRC).
Ce métal largement utilisé dans l’industrie (métallurgie, piles électriques, pigments de peintures) pollue l’environnement. La contamination au cadmium provient de divers aliments (fruits, légumes, céréales, coquillages, crustacées, abats…) mais aussi de la fumée de cigarette.
Selon les normes établies, la dose tolérable de cadmium est d’un microgramme par kilo et par jour. Après avoir atteint des valeurs inquiétantes à la fin des années quatre-vingt-dix, l’apport de cadmium moyen en France serait retombé au milieu des années 2000 à des niveaux acceptables, de l’ordre de 4 à 5 % de la dose tolérable. Ces données proviennent de l’Étude CALIPSO , Consommations Alimentaires de poissons et produits de la mer et Imprégnation aux éléments traces, PolluantS et Oméga-3 – réalisée de 2003 à 2006 par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) afin d’évaluer les apports en oméga-3 et en contaminants physicochimiques chez les personnes fortement consommatrices de produits de la mer.