L’aquaculture bio

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Un élevage en douceur

L’aquaculture bio, un élevage de poissons sains

Un élevage en douceurLe cahier des charges européen de l’aquaculture bio (biologique) vise à garantir un élevage de poissons sains et de haute qualité en limitant au maximum l’incidence sur l’environnement aquatique.

 

Pour cela, il encadre les pratiques d’élevage (densité, température, oxygène, lumière…), l’origine des animaux (espèces locales n’affectant pas les stocks sauvages …), l’alimentation des animaux (aucun complément chimique), la qualité des eaux, la limitation des rejets. L’objectif est de garantir un élevage de poissons sains et de haute qualité en limitant le plus possible l’incidence sur l’environnement aquatique.

 

Traitement et alimentation

Les poissons ne doivent recevoir ni hormone de croissance, ni antibiotiques. 
Selon les espèces, l’alimentation d’origine végétale (céréales telles que blé ou maïs) doit être certifiée d’origine biologique. La farine de poissons sauvages doit provenir de pêcheries durables situées en zone propre, d’espèces qui ne sont pas en danger et non consommés par l’homme (petits poissons pêchés en mer, appelées poissons fourrages à la durée de vie très courte de l’ordre de quelques mois).

 

Respect des conditions de vie

Le choix de souches doit être adapté aux conditions du milieu. Le bien-être animal doit être respecté et la densité est soumise à des limites précises en fonction des espèces. Les poissons doivent être maintenus en parfaite santé. Ils sont élevés sur une longue période (environ deux ans), ce qui permet une croissance lente.

 

La qualité des eaux surveillée en permanence

Les poissons doivent être élevés dans une eau propre non polluée : la qualité de l’eau est mesurée périodiquement. Si un problème de pollution survient, les poissons ne sont plus vendables.

 

Une écosystème protégé

L’aquaculture biologique veille en permanence à ne pas porter atteinte à l’écosystème. Les abords des fermes aquacoles sont interdits à la pêche sous-marine et aux pêcheurs. Il n’est pas rare que cette gestion encourage une amélioration de la biodiversité de la faune marine autour de ce type d’élevage.

 

La fraîcheur du produit

Certaines fermes s’imposent de laisser le poisson à jeun pendant deux jours. Sans contenu stomacal, le processus de fermentation est réduit, ce qui améliore la fraîcheur et la conservation. A Marseille, à la ferme aquacole du Frioul (Provence Aquaculture), les loups et les daurades sont transférés dans des bacs remplis de glace en écailles mélangée à de l’eau de mer. Ils sont endormis par le froid. La température de l’eau dans les bacs de transport étant inférieure A moins de 4°C, ils sont endormis par le froid, et leur activité métabolique diminue jusqu’au seuil létal. Cette méthode d’abattage garantit une qualité de chair et une durée de conservation optimales.

 

http://alimentation.gouv.fr

www.provaqua.com