La marque de jambon Herta épinglée par L214

0
478
cochons elevage

La marque de jambon Herta de nouveau épinglée par l’association L214 pour cause de maltraitance animale. 

La marque de jambon Herta (groupe Nestlé  et Casa Tarradellas) se serait sûrement passée de la publicité faite par l’association L214.  Une vidéo réalisée par l’association L214 chez un fournisseur dans l’Aube montre la réalité sordide d’un élevage industriel. Les truies sont enfermées dans des cages dans lesquelles elles ne peuvent même pas se retourner. Les animaux croupissent dans leurs excréments.

 

Mutilés à vif

 

Certains sont malades, présentent d’énormes hernies, certains agonisent. Des porcelets sont mutilés à vif. Des animaux sont jetés contre le béton et sommairement abattus. L’élevage utilise divers antibiotiques dont certains classés critiques par l’OMS. La société Promontval, propriétaire de l’élevage situé à Ortillon dans l’Aube, élève plus de 20 000 cochons et vient de recevoir l’autorisation préfectorale pour une extension pour 5000 cochons supplémentaires, malgré l’opposition des riverains.

 

 

Contraires à l’éthique élémentaire

 

 

La marque Herta et sa filière Préférence ont déjà fait l’objet de plusieurs dénonciations pour des élevages aux pratiques irrégulières et contraires à l’éthique élémentaire en matière d’élevage animal. Cette succession de scandales est problématique pour Nestlé (et son partenaire espagnol, Casa Tarradellas),  qui ont positionné la filière Préférence, comme porteuse d’une démarche respectueuse de l’environnement et du bien-être animal.

 

 

Stop à l’élevage industriel

 

 

L214 porte plainte contre Herta et demande à ce que les futurs candidats à l’élection présidentielle s’opposent à l’élevage intensif. Une proposition qui a peu de chances d’être retenue. L’association va néanmoins continuer à demander de stopper l’enfermement à vie des cochons, l’élevage sur béton, les mutilations douloureuses aux porcelets et les cages individuelles pour les truies. De leur côté, les consommateurs commencent progressivement à faire le lien entre une tranche de jambon anodine et la vie de misère d’un cochon d’élevage industriel.

 

Aurélie Laroche

 

Sources : L214