Compléments alimentaires et aliments nouveaux sous surveillance

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complement produit alimentaire

complement produit alimentaireDe nouveaux aliments, compléments alimentaires, boissons énergisantes… ont fait leur apparition depuis quelques années. Certains peuvent générer des risques pour la santé. Ils sont discrètement surveillés par les pouvoirs publics.

 

De plus en plus de compléments alimentaires (barres de céréales enrichies..), boissons énergisantes et autres produits « enrichis » en vitamines ou en minéraux sont diffusés dans des nouveaux circuits (magasins sportifs, parapharmacies, Internet..). Une part croissante de Français – notamment les femmes et les sportifs – achètent et consomment ces nouveaux produits porteurs de toutes sortes de promesses (énergie, effet minceur, effet hypocholestérolémiant…).

 

Des produits qui ne sont pas anodins

 

Le seul marché des compléments alimentaires représente plus de 1,3 milliards d’euros. Un adulte sur cinq (un enfant sur dix) consomment ce type de produit enrichi en vitamines ou en minéraux. Une part non négligeable de personnes (environ 23%) en prend tout au long de l’année. L’agence sanitaire française (Anses) rappelle pourtant que ces compléments alimentaires ne sont pas anodins et ne peuvent se substituer à une alimentation équilibrée et diversifiée.

 

Effets indésirables

 

En 2010, l’Anses a mis en place un système de surveillance de ces produits baptisé « nutrivigilance » afin de détecter d’éventuels risques de santé. En quatre ans, l’agence a reçu environ 1500 cas d’effets indésirables (allergies, effets hépatiques, effets digestifs, problèmes musculaires…). Des substances telles que la lutéine, la zéaxanthine, la p-synéphrine, la levure de riz rouge… sont incriminées dans ces complications.

 

Publics vulnérables

 

La levure de riz rouge (une moisissure présente sur le riz) pourrait être dangereuse pour certains profils génétiques, certains patients en cours de traitement (notamment ceux prenant des statines), les grands consommateurs de pamplemousse, les femmes enceintes, les enfants,les personnes âgées. Idem pour la p-synéphrine, substance provenant de l’écorce d’orange amère,utilisée dans des compléments alimentaires « minceur », et semble-t-il à l’origine de complications pour des publics vulnérables (femmes enceintes, enfants, seniors).

 

Selon les experts sanitaires, il est très préférable de demander conseil à un professionnel de la santé ou de la nutrition avant de consommer ces compléments alimentaires.

 

JC Nathan

 

source : www.anses.fr