Café Joyeux, café solidaire

0
863

Café Joyeux, un café solidaire. Plus précisément, une chaîne de cafés et restaurant solidaires qui forme et emploie des personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles cognitifs tel que l’autisme !

 

 

Café Joyeux, un bel exemple de solidarité et d’ingéniosité vis-à-vis de la question du handicap. Cette mini-chaîne emploie des personnes atteintes de trisomie 21 ou touchés par des troubles tels que l’autisme. C’est un organisme à but non lucratif, Emeraude Solidaire qui est à l’origine de cette initiative de café solidaire qui vise à « rendre le handicap visible et à favoriser la rencontre »  !

 

 

 

En situation de handicap mental et cognitif 

 

 

 

L’enseigne a ouvert cinq établissements :  à Paris – 144 av des Champs-Elysées et 23 rue Saint-Augustin près de l’Opéra dans le II°arrondissement – à Rennes, 14 rue Vasselot, à Bordeaux, 31 rue Sainte-Colombe. Actuellement, les cafés solidaires emploient 51 équipiers « en situation de handicap mental et cognitif ».

 

 

Formés par des professionnels

 

 

Le constat de départ est frappant : 700 000 personnes  diagnostiquées comme ayant des troubles du spectre autistique, 65 000  atteintes de  trisomie 21. Seul un demi pourcent de personnes atteintes de handicap mental travaillent en  milieu ordinaire.

 

Intégrés en CDI

 

L’entreprise s’est donné pour ligne d’employer « pour de bon » ces « personnes différentes », sans faire un acte de charité. Les « équipiers joyeux » sont recrutés et formés des professionnels (RH, management, cuisine, éducateurs spécialisés). Puis ils intègrent en CDI l’une des fonctions de la restauration (accueil, caisse, cuisine, service en salle) sous la responsabilité de « managers bienveillants ».

 

 

Capsulettes de café

 

 

Café Joyeux est généreux et astucieux. L’entreprise a initié une diversification astucieuse dans les capsulettes de café. Une trentaine de personnes « avec handicap » conditionnent les capsulettes dans un atelier à Paris.  Une large diversité de cafés (selon l’origine, l’intensité, etc) et de conditionnements sonts disponibles.  Les bénéfices de l’activité sont réinvestis à 100% dans les cafés-restaurants.

 

 

Aurélie Laroche

 

Sources : www.cafejoyeux.com