Les perturbateurs endocriniens ont envahi notre environnement. Leurs incidences sur la santé est de plus en plus probable. Il faut s’en protéger en limitant son exposition. Conseils à suivre.
Les effets négatifs des perturbateurs endocriniens sur notre santé sont de plus en plus certains, comme le souligne encore le le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » du mois de juillet 2018 de l’agence sanitaire Santé publique France. Baisse du nombre de spermatozoïdes (chute de la concentration de 32%), augmentation du nombre de cas de cancers des testicules, multiplication des cas de puberté précoce chez les filles, etc.
Interférences avec le système hormonal
Plus les recherches avancent, plus semble se confirmer la capacité de certaines substances chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, à interférer avec le système hormonal, encore appelé également système endocrinien. Non seulement, les effets se traduiraient par des cancers (sein, prostate…), une baisse de la fertilité, des malformations congénitales… mais peut-être aussi par de l’obésité, du diabète, des maladies cardiovasculaires, des dysfonctionnements neurocomportementaux, des difficultés d’apprentissage….
Les familles de substances
Parmi les familles de substances dites perturbateurs endocriniens, se trouvent notamment les phtalates, le bisphénol A, les parabènes (conservateurs dans les cosmétiques). On les trouve dans de multiples emballages, produits chimiques (pesticides), produits d’entretien : bouteilles en plastique, canettes alimentaires, détergents, jouets, cosmétiques, solvants, peintures, colles, vernis….
Précautions pour limiter son exposition aux perturbateurs endocriniens
Face à ces risques chimiques, on peut adopter des gestes de précaution élémentaires et des comportements de prudence.
1 – Manger bio plutôt que conventionnel (et éviter ainsi des pesticides à base de chlore susceptibles d’être des perturbateurs endocriniens)
2 – Consommer des aliments dans des contenants en verre plutôt qu’en plastique
3 – Ne plus réchauffer au micro-ondes de la nourriture placée dans des récipients en plastique (ou des récipients recouverts d’une pellicule en plastique)
4 – Laver les récipients en plastique à la main plutôt qu’au lave-vaisselle
5 – Ne pas réutiliser des bouteilles plastique déjà ouvertes depuis plusieurs jours.
6 – Limiter au maximum son exposition à des émanations de produits type solvants, peintures, etc. en ventilant et en aérant les pièces quand on les utilise.
7 – Utiliser des produits d’entretien naturels (vinaigre blanc, citron, savon de Marseille…).
8 – Limiter au maximum l’utilisation de cosmétiques (fortement mis en cause)
9 – Les femmes enceintes doivent manger bio, éviter les cosmétiques, les produits de bricolage, d’entretien, les répulsifs.
10 – Prendre davantage de précautions au moment de l’allaitement. Eviter de prendre du poids trop vite, les perturbateurs endocriniens stockés dans les graisses étant disséminés dans le sang.
Katrina Lamarthe
Sources :
http://alimentation-generale.fr
Photo : https://www.smlfoodplastic.fr