Pourquoi se priver de chocolat alors que c’est l’un des aliments les plus riches en substances bénéfiques pour l’organisme ? Voici cinq arguments santé en faveur du chocolat. Lire aussi : Le cacao
- Les antioxydants
Le chocolat est l’un des aliments les plus riches en flavonoïdes (catéchine et épicatéchine). Sous-classe des polyphénols, ces antioxydants présents dans les végétaux sont réputés avoir un effet de prévention contre le cancer et le vieillissement prématuré des cellules. En piégeant les radicaux libres, ils diminuent le « stess oxydatif ». La capacité antioxydante du chocolat serait deux à trois fois plus élevée que celle du thé ou du vin.
Les flavanols de cacao aident aussi à préserver l’élasticité des vaisseaux sanguins, à retarder l’apparition du mauvais cholestérol (LDL) et donc à lutter contre les risques cardiovasculaires.
- les nutriments et les stimulants
Le cacao est riche en fer, phosphore, potassium, vitamines B…. Mais c’est surtout une formidable source de magnésium (anti-fatigue, anti-stress, anti-anxiété). Combinée à la caféine et à la théobromine (un alcaloïde présent également dans le maté et dans le guarana), ce cocktail est stimulant et euphorisant.
- Les fibres
Les fibres du cacao, stimulent le transit intestinal. 100g de chocolat noir (à 70% de cacao) renferment environ 15g de fibres, autant ou davantage que certains légumes (courgette, concombre). Les polyphénols du chocolat contribueraient à renforcer la muqueuse intestinale, et donc le système immunitaire
- Les neurotransmetteurs relaxants
Le cacao contient des substances proches des endorphines : phényléthylamine, tyramine, tryptanime, tryptophane. Le tryptophane est un acide aminé essentiel à l’organisme humain, précurseur de la sérotonine. Cette dernière, neurotransmetteur, joue un rôle essentiel sur l’humeur, la régulation de l’appétit, la venue du sommeil. Elle suscite une sensation d’apaisement et de bien-être.
- Des graisses pas si nocives
25 à 35 g de lipides (500 calories) pour 100 g de produit : le chocolat est un aliment riche. Mais 35% de ces graisses sont de l’acide oléique, protecteur contre le cholestérol. Et les acides gras saturés (stéarique, palmitique) seraient moins négatifs qu’on peut le craindre. L’acide stéarique, typique du beurre de cacao, n’aurait pas d’incidences négatives en termes de cholestérol.
Katrina Lamarthe
Sources : Futura Sciences
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