Son goût, sa couleur, ses apports nutritifs en font un fruit très prisé des consommateurs.
ENVIRONNEMENT
Un arbre sensible
L’abricotier, comme nombre d’arbres fruitiers, a besoin de soleil. C’est pourquoi la production d’abricots se situe exclusivement dans la Drôme, les Bouches-du-Rhône, le Languedoc- Roussillon… Toutefois, il a également besoin de froid (une période suffisante avec des températures inférieures à 7°), un peu mais pas trop ! Un hiver trop doux peut nuire à sa floraison.Tout comme d’ailleurs une exposition au gel (certaines variétés fleurissent dès le mois de février).
L’abricotier est attaqué par des ravageurs (acariens, capnodes, pucerons…) et par diverses maladies liés à des champignons et des virus (sharka, ECA…).
QUALITE
Le Bergeron, 40 % de la production
Grâce à des terroirs et des climats favorables, et une recherche variétale pointue, les abricots français se classent parmi les meilleurs du monde. Early Blush, Orangered®, Rouge du Roussillon, Bergeron… Au total, neuf variétés se succèdent de fin mai à fin août. Chaque espèce se différencie par sa couleur et ses caractéristiques gustatives (sucrée, acidulée…). Le Bergeron, qui représente à lui seul 40 % de la production, est aussi l’espèce la plus tardive d’Europe, ce qui confère aux exploitants français un quasi-monopole.
Une Appellation d’Origine Protégée
23 organisations de producteurs sont regroupées au sein de l’AOP (Appellation d’Origine Protégée), Abricots de France, regroupement qui soutient une démarche dite de vergers écoresponsables (protection sociale des travailleurs, limitations des traitements phytosanitaires…).
Les nouvelles variétés dynamisent la consommation
Le succès de l’abricot est dû en partie à l’introduction de nouvelles variétés qui répondent aux attentes des consommateurs : des fruits plus calibrés et colorés, moins sensibles à la manipulation, un calendrier variétal plus large. Pour obtenir des fruits plus gros et mieux calibrés, les exploitants procèdent à l’éclaircissage des abricotiers, et retirent les plus petits fruits pour laisser se développer des fruits plus gros.
Savoir choisir
L’abricot doit être acheté mûr, souple au doigt et sans tâche pour une consommation immédiate. Choisir des fruits plus fermes pour les jours suivants. Contrairement aux idées reçues, les abricots les plus rouges ne sont pas forcément les meilleurs ni les plus mûrs : la pigmentation rouge a trait à la variété, et non à la maturité !
Savoir les conserver
Une fois achetés, les abricots se gardent en moyenne trois ou quatre jours, à température ambiante. Il est préférable de ne pas les placer au réfrigérateur. En revanche, c’est un fruit qui supporte bien la congélation. Seule précaution, dénoyauter l’abricot et séparer les oreillons (les deux faces de l’abricot). Idéal pour les compotes et les confitures.
SANTE
Riche en vitamines A
Modérément sucré, l’abricot énergétique est un fruit riche en minéraux (potassium, calcium, phosphore, magnésium) et oligoéléments. C’est surtout une source remarquable de vitamines A (d’autant plus lorsqu’il est mûr et coloré), vitamines auxquelles on attribue une action de prévention contre certains cancers et maladies cardio-vasculaires. Ses fibres douces – les pectines – contribuent au bon équilibre du transit intestinal. Sa pulpe est utilisée en cosmétique pour resserrer les pores de la peau et la revitaliser.
Abricot cuit, abricot sec
L’abricot en conserve est très riche en sucre. Il a perdu l’essentiel de ses vitamines A et C, et la cuisson a dénaturé ses fibres. L’abricot sec est très riche en vitamine A et en potassium, mais aussi… en calories. La déshydratation augmente l’apport énergétique, ce qui en fait l’aliment de prédilection des sportifs.
Le premier fruit pour bébé
Parce qu’il est digeste, l’abricot est le premier fruit que l’on peut donner aux bébés : tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé.
Source : www.abricotsdenosregions.com