L’avocat et le syndrome métabolique

0
1933
avocat et obésité

Les vertus de l’avocat contre les dangers de l’obésité et les risques du syndrome métabolique. C’est l’une des plus étonnantes découvertes des sciences de la nutrition.

 

Le syndrome métabolique qui se caractérise par une forte ceinture abdominale, constitue une source de risques pour la santé. Il a tendance à déclencher une glycémie élevée, de la dyslipidémie (haut niveau de cholestérol), une forte tension, aggraver le taux des triglycérides.  Il multiplie par cinq le risque de diabète de type 2 et par trois le risque d’accidents cardiovasculaires, deux des problèmes de santé les plus mortels pour l’homme.

 

Acides gras insaturés

 

Nombre d’études ont mis en évidence les  bienfaits de l’avocat sur ce dérèglement du métabolisme. C’est l’un des mystères de la diététique. Comment cet aliment très calorique (180 à 200 kcal pour 100 g) peut-il contribuer à lutter contre des maux liés à l’obésité ? Il semble que sa composition en lipides (forte teneur en acides gras insaturés) et ses riches apports en micronutriments (minéraux  divers, caroténoïdes, phytostérols, composés phénoliques…) soient très positifs.

 

Protection vasculaire

 

L’avocat aurait ainsi la capacité de diminuer le cholestérol total en abaissant le LDL-cholestérol et en augmentant le HDL, et de diminuer les triglycérides. Une consommation régulière du fruit tendrait à diminuer l’hypertension artérielle et l’athérosclérose, et générer des effets de protection cardiovasculaire. Globalement, il contribuerait à combattre l’obésité.

 

 

Comme un médicament

 

 

Une méta-étude parue dans la revue Phytotherapy Research en avril 2017 confirme cette réputation. L’avocat agirait quasiment comme un médicament sans avoir les inconvénients des produits de synthèse. Certains spécialistes s’empressent néanmoins de préciser que les patients doivent, simultanément à leur cure d’avocat, adopter un mode de vie le plus sain possible. Bref, pas question de continuer à boire des quantités de bière sous prétexte qu’on mange un avocat par jour.

 

Katrina Lamarthe

 

Sources : Phytotherapy Research