Etre végétalien serait un bon moyen de perdre des kilos en trop. A condition de ne pas manger n’importe quels plats industriels.
Etre végétalien et ne plus consommer de protéines animales, donc de viande, de poisson, d’oeufs, de laitages, favoriserait la perte de poids. C’est l’enseignement de quelques études scientifiques dont une parue en 2015 dans la revue Nutrition.
Une étude menée par la Arnold School of Public Health sur des personnes suivant un régime alimentaire sans restriction calorique pendant six mois, montrait que celles ayant suivi un régime végétalien avaient perdu 7,5% de leur poids. Soit légèrement plus que des végétariens (6,3%) et deux fois plus que des omnivores, des flexitariens, ou des pesco-végétariens (végétariens mangeant du poisson).
Des glucides et parfois des graisses
Ce résultat n’est pas aussi intuitif qu’on pourrait le penser. Etre végétalien ou vegan ne signifie pas nécessairement manger équilibré. Certes, un régime végétalien est très riche en fruits et légumes, mais aussi en céréales, donc en glucides (pâtes, riz – consommées en abondance). Or les glucides peuvent être source de kilos superflus, surtout s’ils sont accompagnés de graisses, ce qui est le cas de nombreuses préparations industrielles végétales.
Céréales complètes et gestion de la glycémie
Pour autant, si la personne venant à un régime végétalien, ne mange pas n’importe comment, elle a de bonnes chances de maigrir. L’une des explications avancées par un scientifique taïwanais, le Docteur Ru-Yi Huang, dans le Journal of General Internal Medicin, est que les végétaliens, grâce aux fruits et légumes, et aux céréales complètes, ont une meilleure gestion de leur glycémie. Ils ne sont plus victimes des pics de glycémie, source de fringales, et donc d’un risque de diabète et de prise de poids.
L’effet bénéfique de la suppression des graisses animales semble supérieur aux effets éventuellement négatifs liés au supplément de glucides et de graisses végétales lié à une alimentation végétalienne.
Aurélie Laroche
Sources :
Gabrielle M. Turner-McGrievy, Charis R. Davidson,Ellen E. Wingard,Sara Wilcox, Edward A. Frongillo,
www.nutritionjrnl.com