L’Occitanie en conversion vers le vin bio

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vin bio

L’Occitanie crée un logo pour les viticulteurs en transition vers le vin bio.  

 

 

Pas facile de se convertir et de faire du vin bio pour un viticulteur. Il faut plus de trois ans de pratiques culturales et de vinification conforme au cahier des charges de l’agriculture bio. C’est seulement à la quatrième vendange que le viticulteur peut arborer le précieux logo AB sur ses bouteilles.

 

Selon Nicolas Richarme, président de la commission Millésime Bio de Sudvinbio, cette transition représente 40 à 50% d’investissement en plus par rapport à une exploitation classique.

 

 

Le logo « en conversion »

 

 

L’organisation interprofessionnelle Suvinbio a peut-être ainsi trouvé la solution pour encourager des viticulteurs à se lancer dans le bio. Les viticulteurs se préparant au bio vont signer une charte attestant qu’ils se plient aux nouvelles règles de culture et ils devront fournir des analyses de résidus pour chaque lot.

 

Dès la seconde année, ils pourront communiquer en apposant sur leurs bouteilles le logo « en conversion ». Le nouveau logo reprend les trois lettres blanches CAB (Conversion Agriculture Biologique) sur un fond vert clair, et sera utilisable dès la récolte 2018.

 

 

 

Contrer les Italiens et les Espagnois

 

 

Les « metteurs sur le marché » (AdVini, Gérard Bertrand, Paul Mas, Domaine Auriol…) se sont engagés à valoriser ces vins en conversion. Ce coup de pouce doit permettre de stimuler une offre de vins bio qui peine à satisfaire la demande. Les viticulteurs du sud de la France vont ainsi pouvoir contrer les Italiens et les Espagnols qui progressent beaucoup plus vite dans le vin bio.

 

 

Première région de vins en bio

 

 

L’Occitanie nourrit l’ambition de devenir la première région productrice de vin bio en Europe d’ici à dix ans avec la moitié des surfaces de vignes en bio. Cette innovation marketing pourrait intéresser d’autres régions viticoles en France. Jusque là, les promoteurs du logo « en conversion vers le bio » n’ont pas réussi les instances nationales à adopter ce système de communication pour toute la viticulture française.

 

 

JC Nathan

 

Sources : www.vitisphere.com

www.lefigaro.fr