L’alimentation dans le monde

0
3713
alimentation et agriculture

La Journée mondiale de l’alimentation (16 octobre) est l’occasion de faire le point sur l’alimentation et la faim dans le monde.

 

 

L’alimentation dans le monde a progressé ces vingt dernières années. Grâce à la croissance et à une meilleure productivité agricole, le nombre de personnes sous-alimenté a diminué de moitié. Mais on est encore loin d’avoir éradiqué la faim et la sous-alimentation.

 

 

Malnutrition et insuffisance pondérale

 

 

Une personne sur quatre souffre encore de la faim en Afrique. Dans le monde, 815 millions de personnes sont sous-alimentées de façon chronique (donnée 2016) et plus de 90 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent d’une insuffisance pondérale grave qui menace leur vie. La malnutrition est la cause de près de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans (3,1 millions) chaque année

 

 

Le pourvoyeur d’emplois et de revenus

 

 

L’agriculture reste le grand pourvoyeur d’emplois et de revenus dans le monde (la source de revenu pour 40% de la population mondiale actuelle). La structure de base de l’agriculture sur une très grande partie de la planète est une petite exploitation. 500 millions de petites exploitations agricoles fournissent jusqu’à 80 % de la nourriture consommée dans les pays en développement.

 

 

Investir dans l’agriculture

 

 

Les Nations Unies le rappellent fermement : il est crucial d’investir dans l’agriculture pour consolider des systèmes agricoles durables. Les progrès passent entre autres choses par l’encouragement des petits paysans, l’égalité d’accès à la terre, aux technologies, aux marchés, le renforcement de pratiques agricoles durables, des investissements pour améliorer la productivité agricole. Si les agricultrices avaient les mêmes ressources (technologiques et financières) que les hommes, cela contribuerait nettement à améliorer l’emploi et l’équilibre alimentaire.

 

 

Le parent pauvre

 

 

Le problème majeur est que l’agriculture dans une grande partie du monde reste le parent pauvre. La rémunération de ces agriculteurs est bien trop faible. Ils vivent souvent dans un grand dénuement alors que reposent sur leurs épaules plusieurs enjeux (modernisation des méthodes, maintien des cultures vivrières, lutte contre la perte de diversité des cultures et des semences…). Le monde a besoin de ses agriculteurs mais ces derniers, épuisés, migrent vers les villes.

 

JC Nathan

 

Sources : www.fao.org

 

 

Photo : www.oxfamfrance.org