Une alimentation saine est la seule façon de se protéger contre les maladies chroniques, non transmissibles (cancer, diabète, maladies cardio-vasculaires…). L’OMS énonce les bases de cette alimentation.
Une alimentation saine. Tel est le meilleur moyen de ne pas contracter une grave maladie chronique, encore dénommée maladies (cancer, diabète, maladies cardio-vasculaires, accidents cérébraux…). Ces maladies dites non transmissibles sont à l’origine des deux-tiers des décès en France et de la moitié dans le monde.
L’OMS rappelle que la production croissante d’aliments transformés, l’urbanisation, le changement de mode de vie ont amené de nouveaux modèles alimentaires. Désormais, on mange plus gras, plus sucré (plus calorique donc), et trop salé. On ne mange pas assez de fruits, de végétaux, de fibres contenues notamment dans les céréales complètes.
Les recommandations de l’OMS
1 – Fruits et légumes
Au moins 400 grammes (cinq portions) de fruits et de légumes par jour (excluant les féculents tels que les patates et le manioc). Il s’agit de fruits et légumes frais. Ils devraient accompagner systématiquement tous les repas.
2 – Des légumineuses et des céréales complètes
Des légumineuses (lentilles, haricots…) et des céréales complètes (maïs non transformé, millet, avoine, riz et farine complète)
3 – Des sucres en quantité limitée
Les sucres libres (sucres rajoutés, sucres naturellement présents dans le miel, les jus de fruits..) doivent représenter moins de 10% des apports caloriques (idéalement 5%). Soit pour une personne consommant 2000 calories par jour, pas plus de 50 g de sucres libres. Il a été démontré que le sucre non seulement aggravait le risque de surpoids et d’obésité mais aussi la pression artérielle et le risque de d’accident cardiaque.
4 – Des graisses maîtrisées
Les gras (saturés, insaturés…) doivent représenter moins de 30% de l’apport calorique. Les gras insaturés (présents dans les poissons, l’avocat, les noix, les huiles de tournesol, le soja, les olives) sont préférables aux graisses saturées (viande grasse, charcuterie, beurre, huile de palm ou de coco, fromages…) et aux gras trans (pizzas, produits frits industrialisés, gâteaux industriels…) ou gras trans des ruminants. Au maximum, les gras saturés ne devraient pas peser plus de 10% de l’apport calorique, et les gras trans pas plus de 1%.
On peut réduire les mauvais gras en cuisant davantage à la vapeur ou dans l’eau bouillante, en ôtant le gras de la viande, en réduisant au maximum les produits frits, les aliments industriels.
5 – Le sel, moins de cinq grammes par jour
On consomme plus de 10 g de sel par jour. Il faudrait réduire de moitié et consommer surtout du sel iodé. En réduisant la part des aliments industriels, et les sauces très salées (type soja), on réduit fortement la dose de sel quotidienne.
Katrina Lamarthe
Sources : www.academie-medecine.fr