Faire son pain soi-même est très tendance. Voici quelques repères pour sauter le pas et acquérir une machine à pain.
La machine à pain trouve sa place en cuisine. Dans un pays où l’on compte une boulangerie pour 1 800 habitants (c’est le premier commerce de détail alimentaire), de plus en plus de Français font leur pain eux-mêmes. Les motivations sont très variées : économies, santé (intolérance au gluten), effet de mode, plaisir…. La machine à pain permet de pétrir, lever et cuire du pain. Et au passage de tester farines (seigle, pain à lait…) et recettes.
La cuve et le pétrin
Pièce centrale de la machine, la cuve à pain abrite un moule avec revêtement anti-adhérent. Le pétrin, comme son nom l’indique, mélange les ingrédients et pétrit la pâte. La machine est programmée pour laisser plusieurs temps d’attente nécessaires à l’effet de la levure. Sous la cuve, une résistance permet de cuire le pain. Un éventail de programmes permet de confectionner divers types de pains (pain classique, pain complet, pain brioché, pain sans gluten…) ou de pâtes (pâte à pizza…).
La taille de la cuve
Une machine d’entrée de gamme vaut dans les 60 à 80 euros, une machine haut de gamme dans les 160 à 200 euros. A quels critères prêter attention ? Il y a la taille des cuves. Les machines les moins chères ont une petite cuve de 500 à 800 grammes ; les plus chères peuvent avoir des cuves de 1 à 1,5 kg, parfois deux cuves. La seconde cuve permet d’avoir une utilisation réservée au céréales sans gluten (farine de riz, quinoa, farine de maïs) et d’éviter toute contamination par trace de gluten.
Option baguette
L’éventail des programmes est intéressant à observer. Ainsi, une grande marque française d’électroménager propose-t-elle une option « baguette » ! En réalité, la machine permet de faire des petits bouts de baguette. Un programme sans gluten permet d’allonger les temps de pétrissage, levée et cuisson. Dans le même logique, certaines machines autorisent la personnalisation de la programmation, sachant que la confection de pains à base de farines sans gluten, donc « non panifiables », ne va pas de soi.
Type de cuisson
Quasiment toutes les machines ont un programmateur afin de lancer en différé le processus qui prend dans les trois heures et demi (départ différé jusqu’à 15 h). A noter qu’il existe un programme court d’une heure. Le choix du type de cuisson (peu cuit, moyennement ou bien cuit) et de la taille du pain sont des options techniques assez généralisées.
Mélangeur, distributeur
Le profil du mélangeur (ou pétrisseur) peut entrer en ligne de compte dans le choix, certains mélangeurs créant des trous dans le pain au moment du démoulage. Certaines machines ont deux mélangeurs pour un pétrissage présenté comme optimal. Les modèles avancés ont des distributeurs automatiques d’ingrédients (fruits, chocolat, graines…) mais il est parfois plus simple d’ajouter soi-même ces composants.
Poids, encombrement, facilité de nettoyage
Le consommateur malin étudiera d’autres variables : le poids et l’encombrement de la machine, l’extraction du moule et la facilité de nettoyage, la résistance du revêtement de la cuve… Des magazines spécialisés comme Que Choisir ou 60 millions de consommateurs ont fait tous les tests comparatifs. La qualité du pain obtenu est bien entendu aussi à étudier (aspect, couleur, croustillance…). Le plus rapide est sans doute de faire une petite étude de marché auprès de l’entourage. Peu scientifique mais facile à mener.
Aurélie Laroche
Sources : http://machine.pain.free.fr
http://test-comparatif.quechoisir.org
Photo : Wikipedia Commons