Avec ses drôles de bourgeons verts, le brocoli est un concentré de vitamines et de nutriments, aux vertus surprenantes : anti-oxydantes, protection cardio-vasculaire, anti-cancer… A consommer souvent.
Dans la famille des crucifères (choux, navets, cresson, radis…), le brocoli peut faire le fier en affichant son profil nutritionnel. Léger comme une plume côté calories (environ 35 calories pour 100 g de produit), zéro lipides, peu de glucides, un bel éventail de protéines diverses et variées, et une impressionnante liste de vitamines et nutriments.
Concentré de vitamines et d’oligo-éléments
Le chou d’Italie (autre nom du brocoli) est le champion toutes catégories en matière de vitamine C (presque deux fois plus qu’une orange), mais aussi de vitamines du groupe B (B2, B9, B5, B6), de provitamine A, de vitamine E, vitamine K (une vitamine qui participe à la coagulation du sang). Aux côtés des vitamines,on trouve une bonne dose de minéraux (calcium, phosphore, magnésium, potassium…) et d’oligo-éléments (fer, zinc, manganèse, cuivre, nickel, fluor, cobalt, iode, sélénium.
Protection cardio-vasculaire
Les scientifiques attribuent au brocoli la vertu de diminuer les problèmes cardio-vasculaires, notamment chez les femmes. Le crucifère favoriserait la baisse dans le sang d’un acide aminé (l’homocystéine) facteur de problèmes cardiovasculaires. L’apport élevé en kaempférol, un flavonoïde très bénéfique, jouerait aussi en faveur de la protection.
Deux bons antioxydants
Tout aliment exceptionnel est riche en antioxydants. Ceux du brocoli, la zéaxanthine et la lutéine (famille des caroténoïdes) apportent leur lot de bons effets : protection de la macula et de la rétine, protection cardio-vasculaire, éventuels effets anti-cancer (poumon, sein, reins, ovaires, colon…).
Anti-cancer
Le possible rôle anti-cancer est souvent évoqué dans la littérature scientifique. Divers composés actifs (sulforaphanes, indole-3-carbinol) ont révélé, dans des études sur les animaux, une capacité à limiter la croissance de cellules cancéreuses. Par ailleurs, les composés souffres (propres à tous les crucifères) sont supposés aussi avoir un effet de protection vis-à-vis de cancers.
A consommer frais
Attention, l’efficacité des anti-oxydants va varier en fonction de la fraicheur du légume. S’il est conservé trop longtemps, il perdra beaucoup de sa valeur anti-oxydante. Le mode de cuisson peut aussi dissiper certains composés bénéfiques. On variera avec intérêt les cuissons (vapeur, cuit dans un peu d’eau, à la poêle).
Aurélie Laroche
Sources : www.passeportsante.net
Photo : www.brocolis.net/