L’huile de cameline est un bon moyen de satisfaire les « besoins essentiels » en acides gras oméga 3.
L’huile de cameline est tirée de la cameline (Cameline sativa), appelée également petit lin, lin bâtard, sésame d’Allemagne, une plante crucifère (Brassicacée). Cette plante oléagineuse est connue et cultivée en Europe depuis l’Antiquité pour la production d’huile. On l’a exploitée dans le nord de la France jusqu’au début du XX° siècle.
Teneur exceptionnelle en oméga 3
Sa teneur exceptionnelle en acides gras polyinsaturés (60 à 70%) et en particulier en acide gras oméga 3 – acide alphalinolénique, AAL – (35 à 45%) en fait un véritable alicament. A l’exception de l’huile de lin, peu de plantes génèrent autant d’oméga 3. L’huile de cameline contient des oméga 3, des oméga 6 – acide alphalinoléique (16 à 25%), des oméga 9 (acide oléique).
Le déséquilibre bien connu
Mais ce qui séduit fortement les experts en nutrition dans l’huile de cameline, c’est le très bon équilibre entre les différents acides gras essentiels (ceux qu’il faut trouver dans l’alimentation). La teneur en oméga 3 est environ deux fois supérieur à celle des oméga 6. Cet avantage aux oméga 3 permet de corriger un déséquilibre bien connu de l’alimentation moderne en faveur des oméga 6.
Surabondance d’oméga 6
Dans l’idéal, il faudrait consommer environ environ 2 g d’oméga 3 par jour (1% des apports énergétiques) et 8 g d’oméga-6 (4% des apports énergétiques). Soit un ratio oméga 6 sur oméga 3 de quatre à cinq. Or, les experts en nutrition constatent une surabondance des oméga 6 dans les apports alimentaires avec des ratios oméga 6 versus oméga 3 de 10 voire vingt.
Bienvenue à cette huile à la couleur dorée qui en alternance avec d’autres huiles d’assaisonnement (lin, noix) et avec l’huile d’olive, contribuera à satisfaire les apports indispensables en oméga 3.
Aurélie Laroche
Sources : www.biolineaires.com
photo : daniel rouillard-indre-36
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