Harley Davidson, blousons en cuir, culte de l’amitié, virées nocturnes… Johnny Halliday avait des goûts simples. Côté cuisine, on retrouve aussi cette simplicité qui nous rassurait.
Ces derniers temps, Johnny et Laetitia allaient souvent dîner à La tête noire, un restaurant de Marnes-la-Coquette, leur commune de résidence. Toute attristée, la patronne a cité ce que le rocker avait commandé lors d’une de ces récentes visites : foie gras, foie de veau au vinaigre de framboise et baba au rhum. Ces plats de bistrot, tellement populaires, nous livrent une sorte de reflet culinaire de la star.
Pot-au-feu, blanquettes
Il y a quatre ans, Johnny avait rencontré Jean Imbert, l’ancien gagnant de l’émission « Top Chef » qui ouvrait son restaurant, L’Acajou dans le XVIème arrondissement de Paris. Les deux hommes avaient vite sympathisé. Jean Imbert avait préparé le repas de l’anniversaire des 70 ans de la vedette. A l’occasion, ces derniers mois, le cuistot faisait livrer des plats chez les Halliday : pot-au-feu, blanquettes… Un autre indice de cette simplicité, de ce lien que le chanteur entretenait spontanément avec la culture populaire française.
Au début des années 2000, Johnny et Laetitia avaient ouvert un restaurant à Paris, le Rue Balzac, situé tout proche de la place de l’Etoile et des Champs Elysées. On pouvait y déguster les « langoustines croustillantes à la Laetitia », des asperges à l’huile de truffe, de confortables côtes de Boeuf, ou de plus diététiques daurade royale, gambas sautées…
Du simple, du bon, du Français…
Du simple, du bon, du Français, de la qualité. Le restaurant lui ressemblait mais, à la différence de ses disques, le succès n’a pas été au rendez-vous. Le restaurant a fermé quelques annnées plus tard.
Qu’importe ! Vous pouvez toujours trouver un bon petit bistrot qui vous servira un « foie de veau au vinaigre de framboise« , finir votre dîner en dégustant un baba au rhum et écouter dans votre smartphone « Quelque chose de Tennessee » ou « Marie ». L’illusion sera presque parfaite.