Le saumon sauvage et les poissons migrateurs en général sont en péril. Il faut encourager toutes les initiatives visant à protéger ces espèces de poissons.
Le saumon sauvage, l’anguille, les lamproies, et autres poissons migrateurs, sont de plus en plus menacés. En juillet 2020, un rapport mondial réalisé par quinze organisations scientifiques (World Fish Migration Foundation, Union internationale pour la conservation de la nature, WWF, Société zoologique de Londres…) a tiré une sonnette d’alarme stridente.
Fortement dégradées
Entre 1970 et 2016, la population de poissons migrateurs (poissons qui circulent entre les eaux douces et les eaux salées) dans le monde a baissé de 76 %. Le seul esturgeon a diminué de 91% sur cette période. Les études de l’OFB (Office français de la biodiversité) montrent que plus de la moitié des espèces migratrices sont fortement dégradées, voire en grand danger, comme l’anguille.
Facteurs défavorables
Les poissons migrateurs sont à la fois menacés par la surpêche en mer et en eau douce, le braconnage, la dégradation des milieux naturels (la pollution), le réchauffement climatique, la multiplication des barrages sur les cours d’eau qui bloquent les routes migratoires (on en compte un million en Europe). La combinaison de tous ces facteurs est très défavorable.
La situation du saumon
La situation du saumon est critique. Ce poisson dit anadrome parcourt plusieurs centaines de km, voire des milliers, pour aller à la mer, puis un jour remonter en rivières pour se reproduire. En France, le saumon atlantique de Loire-Allier parcourt ainsi presque 1 000 km pour atteindre les frayères du Haut-Allier. En un siècle, les saumons présents dans les grands fleuves français ont été éradiqués.
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