L’empreinte écologique

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la terreL’empreinte écologique mesure l’impact en ressources et en déchets d’une population sur la planète.

 

Surface de terres et d’écosystèmes

 

Selon l’un des pères du concept, William E. Rees, professeur d’économie, cette empreinte est mesurée par la surface de terres et d’écosystèmes aquatiques nécessaires à une population donnée pour produire les ressources utilisées et assimiler les déchets. Ce concept permet aussi d’évaluer l’impact d’une activité telle que l’élevage, la production d’un objet de consommation….

Cette notion est apparue à l’occasion de la Conférence de Rio (Sommet de la Terre) en 1992.  Le WWF est l’un des organismes à avoir popularisé cette notion (il publie une newsletter dédiée à cette question).

 

Empreinte et bilan carbone

 

Le concept d’empreinte écologique vise à prendre en compte tous les impacts environnementaux (pluies acides, désertification…) de l’activité humaine. C’est un indicateur de développement durable. Par comparaison, le bilan carbone ne mesure que l’impact sur le climat.

 

Surexploitation des ressources

 

Plus l’empreinte est large, plus les ressources de la planète sont mises à contribution, plus la soutenabilité du développement devient problématique. Depuis les années 1980, l’empreinte de la population mondiale est supérieure à la biocapacité : on est en dépassement écologique (on détruit le capital naturel). On surconsomme les réserves naturelles et on surexploite les milieux.

 

La mesure de l’empreinte écologique, l’hectare global.

 

Un hectare global (hag) est un hectare ayant une capacité de production de ressources et d’absorption de déchets équivalent à la moyenne mondiale. A titre d’exemple, un Français a besoin de 4,6 hectares globaux (hag) pour maintenir son niveau de vie (moyenne mondiale : 2,6 hag). Si tout le monde consommait autant qu’un Français, il faudrait disposer de 2,5 planètes. Quant à l’Américain moyen il consomme deux fois plus qu’un Européen, soit 9 hag. Il faudrait 5 planètes pour que toute la population mondiale consomme à ce niveau d’intensité.

 

(1) Global Footprint Network, Ecological footprint Atlas 2009

(2) www.wwf.fr