Il y a plusieurs raisons de ne pas consommer de soupes industrielles et de prendre 30 minutes pour se faire une vraie soupe.
Soupes en briques, soupes en bouteilles, soupes déshydratées… toutes revendiquent le mot magique de soupe… Une soupe sur deux consommée en France provient d’un rayon de supermarché. Pourtant, ce ne sont que de pâles et discutables ersatz des vraies soupes préparées avec de vrais légumes.
Les légumes sont plus présents sur le packaging que dans la formule. Dans les soupes en briques, la teneur de légumes est de 50% maximum. Certaines marques descendent même à 40-45%. Corrélativement, l’apport en fibres est souvent insuffisant. Les mieux loties apportent 5 g de fibres par bol de soupe, mais des marques médiocres tombent à 1,5 g par bol.
Lire aussi : Soupes industrielles, l’envers du paquet
- Trop de sel
Certaines marques vous régalent d’une portion de sel équivalente à 2 g par bol. Soit l’équivalent d’un tiers à un quart de la dose de sel préconisée, ce qui est énorme sachant que les Français consomment tous trop de sel.
- Du sucre
Dans une soupe à la tomate déshydratée, on peut retrouver jusqu’à deux morceaux de sucre par bol. Soit près de la moitié de la dose à ne pas dépasser par jour.
- Composants inutiles
La soupe, comme tous les aliments industriels, présente l’inconvénient regrettable de faire consommer des adjuvants et additifs dont l’organisme n’a pas besoin. En l’occurrence, selon les marques et les produits, du glutamate, des amidons modifiés (épaississant), des huiles végétales hydrogénées, des arômes artificiels…
- Etiquettes mensongères
L’ONG Foodwatch vient d’épingler la marque Knorr pour publicité mensongère pour sa soupe Poule Vermicelles. De la poule, il n’y a que le nom sur le paquet et quelques pourcentages de graisses et bouillon de poule.
- Le goût
Soyons honnête : une soupe industrielle n’est jamais bonne. Elle est au mieux acceptable, moins mauvaise que ce que l’on aurait pu craindre. Mais n’importe quelle soupe concoctée avec des légumes frais, est incomparablement supérieure sur le plan gustatif.
Aurélie Laroche
Sources : www.foodwatch.org
Illustration : www.kazoart.com