Un maïs transgénique inoffensif

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maïs transgénique

Six ans après sa sortie, l’étude sur les effets du maïs transgénique NK603 vient d’être invalidée par de nouveaux travaux scientifiques. Ce maïs génétiquement modifié pour tolérer des traitements au Roundup, herbicide vedette du groupe Monsanto, était accusé d’être cancérigène.

 

 

La médiatisation très forte de l’étude du professeur Séralini, accompagnée d’images frappantes avait provoqué l’émoi dans le grand public. Les rats nourris au maïs transgénique apparaissaient en effet terriblement déformés par d’énormes tumeurs cancérigènes. Les consommateurs en avaient tiré la conclusion qui semblait s’imposer : manger du maïs transgénique, un OGM, donne le cancer.

 

 

Faiblesses scientifiques de l’étude

 

 

Très rapidement, les académies scientifiques, les agences sanitaires officielles de la France et de l’Europe avaient immédiatement dénoncé les faiblesses scientifiques de l’étude. Selon elles, l’expérience menée n’était pas suffisamment robuste essentiellement en raison du trop faible nombre de rats (une dizaine) suivis dans ce que les scientifiques nomment « groupes de contrôle ».

 

 

Les rats pas plus malades

 

 

Les autorités françaises et européennes ont lancé à la suite de cette polémique quatre études disposant de moyens importants qui ont testé le régime au maïs transgénique sur des milliers de rats de laboratoires. Résultat, les rats ne sont pas plus malades, qu’ils aient consommé du maïs OGM ou du maïs normal, et cela sur diverses périodes (90 jours, six mois, deux ans).

 

 

Pas de signes précurseurs de maladies

 

 

L’étude française GMO90+ financée par le ministère de la Transition écologique et solidaire a traqué des signes précurseurs de dérèglements du métabolisme, signes précurseurs de maladies graves. L’étude n’a rien décelé, pas l’ombre d’un cancer.

 

Conclusion : la modification génétique apportée au maïs apportant la tolérance au glyphosate n’a pas créé de danger pour la santé. Mais il serait imprudent d’en déduire que l’on peut modifier comme on veut les plantes et qu’il n’en résultera jamais de problème pour la santé. C’est bien ce que veulent faire croire tous les groupes et intérêts de l’agrobiologie.

 

JC Nathan

 

Source : OGM-poisons, la vraie fin de l’affaire Sérilini lemonde.fr