Les pouvoirs antioxydants des myrtilles

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myrtilles fruits rouges

Les myrtilles sont auréolées de pouvoirs un peu magiques sur la santé. Une réputation reposant en grande partie sur les antioxydants de ces petits fruits rouges.

 

 

Les myrtilles, petites baies d’un bleu noir profond et mystérieux, proviennent en majeure partie d’Amérique du Nord. Comme on peut s’en douter, les myrtilles sauvages dites arbustives ou bleuets, sont plus riches sur le plan nutritif, que les myrtilles cultivées (myrtilles noires ou brimbelles).

 

Teneur en polyphénols

 

Ces fruits sont relativement peu sucrés, riches en fibres, et surtout en antioxydants. Cette forte teneur en polyphénols, caractéristique propre à tous les petits fruits rouges, n’aurait aucune incidence sur l’acuité de la vision contrairement à la légende. Pour autant, il y aurait de nombreux bénéfice à leurs antioxydants. Le premier est de pouvoir contribuer à enrayer la dégradation des cellules liée à l’action des radicaux libres (le fameux stress oxydatif).Mais ce n’est pas le seul.

 

 

Baisse des accidents cardiaques

 

 

Selon une étude américaine d’un département de la santé américaine (étude basée sur une cohorte de 121 000 infirmières, Nurses Health Study), une consommation régulière (trois fois par semaine) de fruits rouges (myrtilles, fraises…), fruits riches en anthocianines, entraîne une baisse significative du risque d’infarctus du myocarde.

 

Des effets à des doses importantes

 

 

La myrtille est ainsi réputée avoir une très bonne influence sur le système cardio-vasculaire en favorisant la vasoconstriction des vaisseaux sanguins (diminution du diamètre des vaisseaux) et la baisse de la pression artérielle systolique.  Les études citées font référence à des consommations de quantités importantes de myrtilles ou de concentré : deux fois par jour une boisson à base de myrtilles correspondant à une prise de 100 g de myrtilles fraîches.

 

 

Concentration cérébrale

 

 

D’autres effets sont parfois cité. Une étude américaine a permis de mettre en lumière une baisse significative du risque de diabète de type 2.  Les flavonoïdes amélioreraient les connections et la concentration cérébrale et stimulerait la régénération des neurones. Enfin, comme souvent suggéré avec les antioxydants, il pourrait y avoir un effet préventif contre la formation et la prolifération de cancers, hypothèse toujours à avancer avec précaution.

 

JC Nathan

 

Sources : theconversation.com