Sans alcool un mois, un défi

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un mois sans alcool

Sans alcool pendant un mois ? Une prouesse au mois de janvier. Mais les Britanniques y arrivent. Pourquoi pas les Français ?

 

Un mois, quatre semaines et des poussières, 31 jours sans alcool ? Voilà une proposition qui va en faire sourire plus d’un, en ce début du mois de janvier, alors que les bouteilles de champagne et les grands vins, et autres cadeaux alcoolisés, trônent encore sur les buffets et les tables.

 

 

Janvier sec

 

 

On doit cette surprenante idée à une association anglaise : Alcohol change UK. En 2013, elle a lancé l’opération Dry January (janvier sec). Les promoteurs expliquent qu’il s’agit de réinitialiser sa relation à l’alcool après les excès des fêtes de fin d’année. Autrement dit, remettre les compteurs à zéro et perdre ce réflexe de prendre un verre à la moindre occasion.  La succession des fêtes de Noël et du Nouvel an étant à cet égard un vrai stage d’habitude à « la boisson ».

 

 

Détoxifier le foie, retrouver le sommeil et de l’énergie

 

 

Rester 31 jours peut sembler relever de l’exploit pour beaucoup de personnes. Mais des études médicales laissent envisager d’excellentes incidences sur l’organisme. Ce serait un excellent moyen de détoxifier le foie avec des effets bénéfiques plusieurs mois après.  Entre autres bénéfices observés : un meilleur sommeil, une plus grande capacité à se concentrer, une perte de poids, un gain d’énergie.

Lire : L’alcool augmente les risques de cancer

 

 

Changement de comportement

 

 

Selon une étude récente menée par l’université du Sussex sur 800 patients, un mois sans alcool change même de façon durable le comportement vis-à-vis de l’alcool. Six mois après, les non-buveurs d’un mois n’avaient plus le même rapport à l’alcool. Au cours de la semaine, ils ne buvaient plus que trois fois en moyenne, contre quatre avant de participer au Dry January.

 

 

Pas besoin d’alcool pour s’amuser

 

 

Encourageant, le coordonnateur de l’étude, Richard de Visser, remarque que même les personnes n’ayant pas « tenu » un mois d’abstinence, profitent aussi de retombées positives pour leur santé. Autre point très intéressant, l’effet pédagogique d’un mois sans alcool : «S’abstenir de boire pendant 31 jours permet de nous rendre compte que nous n’avons pas besoin d’alcool pour s’amuser, se relaxer et rencontrer du monde», indique le Dr Richard Piper, président de l’association Alcohol change UK.

 

 

JC Nathan

 

Sources : Dry January» : après les fêtes, relevez le défi d’un mois sans alcool

lefigaro.fr