Selon les professionnels de cette pêche, le colin sauvage d’Alaska est la source de protéines la plus respectueuse de l’environnement.
Le colin sauvage d’Alaska, poisson blanc très consommé en Amérique du Nord, est l’une des sources de protéines les moins dommageables pour l’environnement. Aidée par une société de conseil en développement durable, l’association Genuine Alaska Pollock Producers (GAPP), en charge de la promotion du colin d’Alaska, a analysé les incidences de la pêche au colin, au travers de diverses variables : impact sur le réchauffement , consommation d’énergie, utilisation de ressources comme la terre et l’eau, production de déchets.
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Kilogrammes de CO2 par kilo de protéines
Suite à une analyse du cycle de vie (ACV), l’étude montre que le colin d’Alaska entraîne la production de 3,77 kg de CO2 par kg de protéines. Soit bien moins que d’autres poissons et que de la plupart des viandes.
Kilo de CO2 pour un kilo de protéines
Colin d’Alaska sauvage : 3,77
Poulet : 12,5
Porc : 19,65
Viande végétale : 20,83
Cabillaud de l’Atlantique sauvage : 30,6
Boeuf : 115,75
Les responsables de l’industrie du colin sauvage d’Alaska ont expliqué que leur secteur était engagé dans une démarche de développement durable depuis 40 ans. Depuis des années, les pêcheurs de cette région s’efforcent de réduire l’empreinte carbone de leur activité.
En faisant la promotion de leur poisson, les professionnels d’Alaska mettent en avant un nouveau type de critères de consommation : l’impact carbone des nutriments selon l’aliment et son mode de production. Une bonne façon de connaître l’impact de nos choix alimentaires.
JC Nathan
Sources : Genuine Alaska Pollock Producers