La saison de ce fruit rouge est courte. Un petit tour entre la mi-mai et la mi-juillet, et la cerise disparaît. Il ne faut donc pas s’en priver car elle a toutes les qualités (gustatives, nutritives, santé…).
Une diversité étonnante
Entre les cerises douces (merise ou cerise sauvage, guigne, bigarreau) et les cerises acides (griottes, pour les confitures ou les eaux de vie), on dénombre plus de 600 variétés de cerises différentes. Seule une petite douzaine sont cultivées pour la consommation courante. La plus célèbre est la Burlat (famille des Bigarreau). Sucrée, fondante et juteuse, elle arrive sur les étals à mi-mai. Ensuite, c’est le tour de la Summit, de la Belge…
Un fruit qui n’aime pas la pluie
La cerise est fragile : la pluie la détériore très rapidement en la faisant éclater. Les sélectionneurs tentent de mettre au point par hybridation des cerises plus résistantes à l’éclatement. Le centre Inra Bordeaux-Aquitaine (domaine de La Grande Ferrade) qui a mis au point diverses variétés de cerises : Ferpin, Fermina, Fertard… a eu beaucoup de succès avec la Folfer : une cerise ferme, croquante, sucrée, de gros calibre, peu sensible à l’éclatement.
A manger le jour ou à congeler
Ce fruit aime bien qu’on le consomme vite. Idéalement dans les heures qui suivent l’achat. On peut les conserver deux à trois jours dans le bac à légumes. Mais il faut prendre garde car la cerise a tendance à prendre les odeurs des autres aliments. Mieux vaut la sortir du réfrigérateur une heure avant de la consommer pour qu’elle libère ses arômes et ses saveurs.
Si la « récolte a été très bonne » ou vos achats un peu ambitieux, vous pouvez la congeler. Le fruit, lavé, séché, équeuté, dénoyauté, le supporte très bien.
Un bienfait pour la santé
Ce fruit rouge ne manque pas de qualités sur le plan nutritif et de la santé. Outre la présence de fibres, de minéraux (calcium, potassium…) et de divers oligo-éléments (fer, cuivre, manganèse), la cerise est riche en plusieurs vitamines (provitamines A, vitamines du groupe B, vitamines C).
La présence de fortes doses d’anthocyanines, des composés phénoliques réputés renforcer la prévention de cancers (en particulier, le cancer du colon) accroît l’intérêt de ce fruit. Diverses expériences médicales tendent à indiquer des bénéfices anti-inflammatoires, anti-oxydatifs, voire anti-cholestérol. A noter que les cerises acidulées seraient bien plus riches en anti-oxydants que les cerises douces.
Aurélie Laroche
Source : www.passeportsante.net/fr
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Photo : www.gazette-locale.fr