Les consommateurs sont devenus « fous » des pâtes à tartiner à base de chocolat et de noisette. Un accès de gourmandise profitable pour les industriels mais bien peu équilibré sur le plan diététique.
Nutella, la pâte à tartiner la plus connue au monde, a désormais à ses côtés un large éventail d’imitatrices. Selon 60 Millions de consommateurs, 64 pâtes à tartiner se gondolent dans les supermarchés pour mieux faire craquer les jeunes et leurs ainés, tout aussi gourmands. On n’est pas loin de la centaine de milliers de tonnes de pâte à tartiner vendues chaque année, pour un chiffre d’affaires appréciable de presque 800 millions d’euros.
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Bio, sans huile de palme, crunchy…
Sur ce marché gourmand, Nutella, produit par le géant agro-alimentaire italien, Ferrero, est toujours la star avec environ deux-tiers du marché. Mais les concurrentes (citons par exemple Nocciolata, Bonne Maman, Lucien Georgelin, Poulain) ne cessent de vanter leurs qualités et leurs différences pour prendre leur part de gâteau. Les unes sont bio, les autres sans huile de palme. Les unes au chocolat noir, les autres au chocolat au lait, etc. Les unes crémeuses, les autres crunchy, etc… L’innovation la plus marquante étant bien sûr la percée des pâtes à tartiner mixant chocolat et cacahuète (Menguys, Andros Be Nuts…).
Un ingrédient en pâtisserie
Le fabricant italien, leader sur le marché, a riposté à l’automne 2024 avec son Nutella Plant-Based. Une pâte « intense noisettes » avec un taux de noisettes de 45%, réalisée sans poudre de lait, uniquement avec des ingrédients végétaux. Marque de leur réussite, les pâtes à tartiner ne se limitent plus aux tartines du petit déjeuner ou aux crêpes, mais sont devenues un ingrédient dans les recettes de pâtisserie, notent avec admiration les experts.
Reste qu’il n’y a pas de miracle. Nutella et ses rivales restent peu recommandables sur le plan diététique. Que l’on pense à la composition du Nutella classique : 50% de sucre, 20% d’huile de palme, et seulement 13% de noisettes. Les nutritionnistes recommandent de s’orienter vers les marques à forte teneur en noisettes comme Novy (45% de noisettes) ou Lucien Georgelin (40% de noisettes). Pour autant, il vaut mieux ne pas trop banaliser la consommation de ces pâtes qui accentuent encore nos doses quotidiennes de sucres et de gras.
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Katrina Lamarthe
Sources : 60 millions de consommateurs