Le régime MG PEP’S, proposée par Marie-Gabrielle Perrin, basée sur les bonnes associations alimentaires mérite un peu d’attention et pourquoi pas, un essai.
Le régime PEP’S commence bien puisqu’il ne préconise aucun interdit alimentaire (même s’il prône des bémols). Son concepteur, Marie-Gabrielle Perrin, spécialiste en nutrition physiologique, s’intéresse aux combinaisons alimentaires. Selon elle, certaines associations sont nocives sur le plan digestif, sources de fermentations, ballonnements, rétention d’eau et… de stockage de graisses.
Exemple d’associations catastrophiques : les aliments contenant de l’amidon (pain, pâtes, patates…) et les aliments dits acides (alcools, fruits crus, condiments tels que cornichons, vinaigre, ketchup, moutarde. La nutritionniste nous déconseille par exemple le rizotto (amidon) avec un peu de vin blanc (acide).
L’équilibre des repas et la boisson
Du fait de la digestion qui pompe l’énergie, Marie-Gabrielle Perrin préconise un petit déjeuner léger, un déjeuner « normal », un dîner copieux dont les nutriments seront bien absorbés pendant la nuit. Autre conseil, boire entre les repas et pas pendant, car cela dilue le bol alimentaire et perturbe l’action des sucs digestifs.
Moins de sucre
Le régime MG PEP’S n’interdit rien mais suggère de ralentir sérieusement les desserts (deux desserts maximum par semaine) et le sucre en général.
Diversifier les graisses
Le régime n’a rien contre les lipides qui sont absolument nécessaires à notre organisme. Marie-Gabrielle Perrin conseille – classiquement – de varier les huiles (olive, colza… ) et les diverses sources de graisses (oléagineux, beurre, viandes, poissons…).
Une journée-type
Au petit déjeuner, on peut prendre un fruit, de préférence cru (mais cuit, c’est possible), une boisson chaude, un laitage ou un « lait végétal ». Deux fois par semaine, on peut se lâcher sur les amidons, si possible des pains à index glycémique bas, avec en prime, un peu de beurre, de confiture, de miel…
Au déjeuner, le régime autorise les combinaisons d’aliments carnés (ou poissons), et même la charcuterie (!), avec des aliments acides (condiments) et un aliment dit universel (légumes, oeuf, huiles, laitages – fromages…). Mais pas d’amidon et autres féculents.
Au goûter, un fruit ou un laitage, mais rien si on a déjeuner tardivement.
Au dîner, tout est possible ou presque. Des aliments « amidon » avec des aliments universels (légumes, huiles, fromages …). Ou bien une combinaison d’aliments carnés avec des aliments universels. Ou encore une combinaison d’aliments dits acides avec des aliments universels ou des des aliments carni.
Des catégories pas claires
Au final, certains aspects du régime restent un peu obscurs. Quel est le fondement de la catégorie dite des aliments universels qui réunit pêle-mêle des laitages, des légumes hors amidon, des oléagineux, des protéines végétales, du sucre…? A quoi correspond la catégorie aliments acides (visiblement pas à l’acception classique qui comprend la viande rouge) ? Pourquoi mettre sur le même plan un laitage animal et un « lait » végétal ? etc…
La question des associations alimentaires abordée par ce régime n’en reste pas moins très pertinente.
Katrina Lamarthe
Source : Mincir avec la méthode MG Pep’s, Marie-Gabrielle Perrin, 16,90 €, éd. Albin Michel