Le syndrome de l’intestin irritable est classé comme un trouble fonctionnel plutôt qu’une maladie. Cela ne l’empêche pas de porter sérieusement atteinte à la qualité de vie d’une grande partie de la population (10% à 20% selon certaines estimations).
Le syndrome de l’intestin irritable, encore dénommé syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle, est un trouble digestif qui se traduit par divers signes : douleurs abdominales, constipation ou diarrhée (ou les deux) selon les individus et leur alimentation, ballonnements, malaises diverses, anxiété, voire d’autres troubles tels que des maux de tête, des menstruations difficiles, le syndrome de fatigue chronique.
Déséquilibre du microbiote
Si les symptômes ne sont pas très clairs, les causes le sont encore moins. La recherche évoque la piste d’un déséquilibre du microbiote intestinal, la flore qui regroupe environ 100 000 milliards de bactéries, déséquilibre qui s’accompagne d’un dysfonctionnement des muqueuses intestinales. Parmi les conditions qui favoriseraient l’émergence du syndrome de l’intestin irritable, divers facteurs sont mentionnés tels que le stress, les épisodes traumatiques, les gastro-entérites…
Tests de régimes à l’aveugle
Une minorité de patients consultent pour ces troubles digestifs pourtant très dérangeants. Beaucoup tentent d’améliorer leur état en recherchant une alimentation adaptée. Bon nombre de personnes testent par exemple « à l’aveugle » – sans analyse ou diagnostic préalable – des régimes sans gluten, sans lait, sans viandes, etc. pour tenter de « pacifier » leur système digestif.
Selon les individus, il faudra veiller aux effets provoqués par certains types d’aliments : crudités, choux, brocolis et autres aliments qui fermentent, viandes et charcuteries qui font « travailler » les intestins… Certains aliments peuvent faciliter des formes d’épuration et de « nettoyage » du système digestif, en particulier du côlon : citron et autres agrumes, épinards, ail…. Dans tous les cas, une alimentation douce, favorisant les légumes et les fruits, le poisson plutôt que la viande et et la charcuterie, sera évidemment bénéfique.
Aurélie Laroche
Sources : http://sante.lefigaro.fr/santePasseport santé
http://medicalldz.com