Appellation d’Origine Contrôlée
L’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) est le signe de qualité officiel garantissant l’authenticité et l’origine géographique d’un produit. La présence de ce signe atteste que le produit est bien issu d’un terroir et d’un savoir-faire spécifique, « typique ». Autrement dit, il y a l’idée que les caractéristiques régionales (la terre, le climat, l’histoire) et les savoir-faire locaux sont à l’origine d’un produit original que l’on ne peut copier hors de son « terroir ».
Protéger les producteurs régionaux
L’AOC a été créé en 1935 pour protéger les viticulteurs et garantir l’origine des vins. Dans les années 1990, ce signe de qualité s’étend à de nombreux produits alimentaires (fromages et autres produits laitiers, cidres, fruits et légumes, miels…). L’objectif essentiel est de rendre les produits facilement identifiables par le consommateur au moyen du logo AOC et de protéger les producteurs régionaux.
Pour bénéficier de l’AOC, les produits doivent répondre à un cahier des charges validé par l’INAO (Institut national des appellations d’origine), dépendant du ministère de l’Agriculture. Chaque AOC a été obtenu et défendu par un regroupement de producteurs et d’opérateurs. Des contrôles de terrain et des analyses chimiques et organoleptiques sont organisés pour empêcher les fraudes.
L’AOC a désormais son équivalent à l’échelle européenne : l’AOP (Appellation d’Origine Protégée). Depuis 2002, une AOC ne peut plus exister sans être automatiquement inscrit en AOP ou en IGP (Indication Géographique Protégée).
On peut raisonnablement estimer que l’AOC est souvent garante d’une certaine qualité. Par exemple, les vins AOC ne sont pas autorisés par l’INAO à être boisés par macération de copeaux. Un quasi acte de résistance aujourd’hui.
Source : www.inao.gouv.fr