La Louve, une coopérative à la pointe

0
622
cooperative la louve

Sur le modèle d’une coopérative new-yorkaise, La Louve, coopérative participative  alimentaire, va bientôt ouvrir à Paris.

 

La Louve, projet de coopérative alimentaire inédit en France, devrait très bientôt ouvrir ses portes à Paris, dans le XVIII° arrondissement, au 116 rue des poissonniers, entre les métros Simplon et Marcadet-Poissonniers. La Louve est bâti sur le modèle d’une coopérative participative américaine, Park Slope Food Coop qui existe à New-York depuis une quarantaine d’années et revendique 16 000 membres. Deux américains, Tom Boothe et Brian Horihan, ont réussi à jeter les bases de ce projet en France, avec l’aide de la Mairie du XVIII° arrondissement de Paris, ainsi que de nombreux souscripteurs privés.

 

Un supermarché de 1450 m2

 

Dans l’esprit d’une crèche parentale, ceux qui utilisent la structure la gèrent et la font fonctionner. Ensemble, les membres de la coopérative vont chercher à faire vivre un supermarché de 1450 m2 qui donnera la priorité aux circuits courts, aux producteurs locaux, aux produits de saison, à la qualité, et bien entendu à des produits issus d’une agriculture durable et protectrice de l’environnement. Grâce au mode de fonctionnement « non lucratif  » et coopératif, les fondateurs espèrent offrir des prix inférieurs de 15 à 50% aux prix du marché.

 

Transparence, échange et partage

 

La nouvelle coopérative se situe à la croisée de plusieurs projets politiques et sociétaux : autogestion, développement durable, refus des « lois » du marché et de recherche du rendement, etc…. Les messages portés par les promoteurs (transparence, accès à tous, lieu d’échange et de partage…) tranchent avec la logique économique dominante.

 

Pour devenir membre de La Louve, et donc ensuite client, il faudra remplir deux conditions : acheter 10 parts de la coopérative, soit une participation de 100 euros (remboursable en cas de sortie de la coopérative) ; donner trois heures de son temps par mois, pour aider au fonctionnement que ce soit dans les bureaux, à une caisse, dans les entrepôts, etc.

 

Les membres fondateurs ont prévu divers assouplissements pour intégrer ceux qui ne pourraient pas payer la participation de départ ou consacrer un créneau horaire régulier (par exemple, les intermittents du spectacle).

 

JC Nathan