Allergies aux crustacés : mode d’emploi

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allergies crustacés

Les allergies aux crustacés et aux mollusques sont un grand classique, surtout en période de fêtes. Elles concerneraient jusqu’à 3,5% des adultes et 6% des enfants en France. Conseils pour éviter la panique.

 

 

Les allergies aux crustacés et à tous les fruits de mer concerne beaucoup de personnes. Généralement, l’allergie va se manifester peu de temps après l’ingestion. Elle peut être cause de manifestations spectaculaires, et surtout mener à un choc dangereux pour l’organisme.

 

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Les sources d’allergies

 

 

Les crevettes, le crabe, la langouste, la langoustine, le homard sont les crustacés les plus incriminés. Mais les autres fruits de mer, huîtres, moules, palourdes, coquilles Saint Jacques, calamars, poulpes, seiches…) sont également source de réactions allergiques.

 

 

Protéines à l’origine d’allergies croisées

 

 

Pour les poissons, les allergies sont souvent provoquées par l’histamine, une substance qui se forme quand le poisson perd de sa fraîcheur. Mais pour les crustacés et autres fruits de mer, ce sont des protéines, les tropomyosines (composants de fibres musculaires)  qui sont en cause. Ces protéines sont souvent à l’origine d’allergies croisées (avec les acariens par exemple).

 

 

Les réactions allergiques

 

 

Les réactions allergiques aux tropomyosines sont très diverses : cutanées (urticaire, œdème  démangeaisons, rougeurs); respiratoires (toux, respiration sifflante, essoufflement, difficulté à avaler, oedème de Quincke); gastro-intestinales (nausées, crampes, vomissements, diarrhées); cardiovasculaires (faible pouls, perte de connaissance, étourdissements ou vertiges..); autres (maux de tête…), avec la dangereuse perspective du choc anaphylactique.

 

 

Traitement d’urgence

 

Le traitement d’urgence consiste en une injection d’épinéphrine (adrénaline). Les personnes sujettes à de graves allergies ont toujours sur elles un auto-injecteur d’épinéphrine. Il faut se faire une injection le plus rapidement possible après l’apparition des symptômes. Une seconde injection est parfois nécessaire dix à quinze minutes. Les antihistaminiques, s’ils sont utilisés, doivent être administrés après l’injection d’épinéphrine. Il est conseillé d’aller rapidement en consultation à l’hôpital.

 

Aurélie Laroche

 

Sources : www.allergies.fr

www.passeportsante.net