Après les fêtes, il n’est pas interdit de se montrer bienveillant avec son système digestif en le reposant avec une cuisine « light », cuisson vapeur ou à l’étouffée, facile à assimiler. Et beaucoup de légumes !
Par définition, la cuisson vapeur est légère, sans matière grasse ou graisses cuites, donc peu calorique et facile à digérer.
Des nutriments préservés
Vitamines et minéraux des aliments sont mieux conservés car la température de cuisson est plus douce et plus basse : de l’ordre de 100 ° contre 200 à 250° à la poêle ou au four haute température (éviter de couper les légumes en trop petits morceaux pour limiter l’oxydation). La vapeur ou la cuisson à l’étouffée détruit également moins de nutriments qu’une cuisson à l’eau traditionnelle qui emporte les vitamines hydrosolubles dans l’eau. Certains spécialistes férus de chimie estiment qu’une cuisson douce préserve mieux la structure cellulaire des aliments.
La touche d’huile d’olive
La cuisson vapeur a ceci de formidable qu’il n’y a pas une once de graisse dans vos aliments. Cela vous laisse donc la liberté d’ajouter dans votre assiette un filet d’huile d’olive, riche en acides gras mono-insaturés (de bons acides gras anti-cholestérol), composés phénoliques et autres anti-oxydants.
Bémol sur les protéines animales
Qui dit cuisson vapeur dit souvent repas à base de légumes (même s’il n’est pas interdit de se faire un filet de poisson). Quand vient le temps du repos de l’organisme et de la détoxification, l’une des leçons de base est de réduire pendant deux ou trois jours la consommation de protéines animales et bien entendu de graisses animales cuites qui sollicitent beaucoup le système digestif.
Priorité aux légumes
Cap sur des légumes verts (poireaux, épinards, brocolis…), des endives, des artichauts…L’artichaut stimule le foie, favorise la sécrétion de bile ce qui facilite la digestion des graisses et l’élimination de déchets métaboliques et de cholestérol. Autre légume vapeur, le chou. Il peut également faire merveille contre les toxines, grâce à la présence de soufre et de composés sulfurés. Pour équilibrer cette diète basses protéines animales, on oubliera pas de compléter avec des rations adaptées de céréales et légumineuses.
Aurélie Laroche
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