Fin du printemps, l’abricot arrive sur les marchés que l’on peut cuisiner avec bonheur en jouant sur ses saveurs sucrées et acidulées.
L’abricot se déguste aussi bien cru que cuit et cuisiné. Avant de le cuisiner, il convient de bien le choisir, car une fois cueilli, il ne mûrit plus. Le fait qu’il soit piqueté de rouge (le blush disent les spécialistes) ne veut pas dire qu’il est mûr ou sucré. La trace rouge orangée tient uniquement à la variété. Vous ferez donc attention à son parfum, la souplesse de sa chair…
Le poêler
L’abricot se prête à de nombreuses préparations. Outre les confitures et les compotes, vous pouvez le poêler, légèrement caramélisé, 7 à 8 minutes dans un beurre bien chaud; le pocher (15 minutes dans un sirop léger, éventuellement parfumé à la vanille, ou la badiane). Vous pouvez encore le préparer en papillote (15 à 20 min au four).
En salade
L’abricot peut entrer en scène dès l’apéritif ou la salade. Il ajoute une douceur sucrée à une salade de mâche, d’endives ou d’épinards relevée d’une vinaigrette légère ou d’un vinaigre de Xérès. Vous pouvez l’utiliser sur des toasts de foie gras, ou pour des amuse-gueule (comme le pruneau), en l’enroulant dans une tranche de lard grillé .
Compagnon de plat de viande
C’est un excellent compagnon de nombreux plats de viandes ou de poissons. Le magret de canard aux fruits secs – dont l’abricot – est un classique. L’abricot est aussi l’invité du tajine d’agneau dans certaines recettes. Le fruit orangé se cuisine avec des volailles, du veau ou du porc. Il côtoie agréablement tel ou tel poisson (cabillaud, saumon..).
Sa personnalité acidulée relève avec talent des saveurs poivrées et des parfums d’herbes aromatiques (thym, romarin, lavande, verveine…). Un agréable invité, vous dit-on !
Katrina Lamarthe
Sources : Interfel
www.lesfruitsetlegumesfrais.com
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