Le burger, un aliment mou

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burger aliment mou

Le burger continue de parader dans le palmarès des aliments préférés des Français. Cet engouement est lié à une prédilection croissante de la population pour une alimentation « molle ».

 

 

Le burger est devenu un aliment vedette depuis une quinzaine d’années en France. Aujourd’hui, environ la moitié de la viande bovine est consommée sous forme hachée. Au début des années 2000, cette part n’était que de 30%. Selon certains cabinets spécialisés, on consommerait en France environ 1,9 milliard de burgers par an.

 

Les enseignes de fast-food ont fortement soutenu ce mouvement, popularisant le burger auprès d’une large partie de la population. Même les restaurants branchés et les restaurants bourgeois ont introduit le burger sur leurs cartes.

 

 

Le plat consensuel

 

 

Dans les foyers et dans les cantines, cela faisait longtemps que l’on avait adopté le steack haché, l’un des plats favoris des enfants. Congelable, facile à cuisiner, toujours tendre par nature, le burger ou haché de boeuf est l’un des plats les plus consensuels qui soient. Le succès de la viande hachée est tel que les professionnels de la viande s’inquiètent même de la concurrence faite aux morceaux plus nobles (rôtis, filets, faux-filets….).

 

 

Le hamburger ne se mâche pas

 

 

Selon certains nutritionnistes, il y a une dimension importante à prendre en compte pour comprendre la banalisation du burger et du steack haché : sa mollesse. Selon le médecin nutritionniste, Arnaud Cocaul, auteur du livre « Régime Mastication », le hamburger est typique d’une évolution vers une alimentation de plus en plus molle. Aliments mous au rang desquels on peut compter le pain de mie, les crèmes glacées, les smoothies, etc.

 

 

Signaux alimentaires

 

 

On mastique moins, on « gobe » les aliments, on mange vite sans écouter les signaux alimentaire envoyés au cerveau. Résultat, on ne prend plus conscience que l’on mange et on ne ressent plus la satiété, ce qui est la porte ouverte au surpoids et à l’obésité. Le Dr Arnaud Cocaul rappelle ainsi l’importance de mastiquer et de manger lentement.  Une façon de se comporter peu compatible avec le burger.

 

 

Aurélie Laroche

 

 

Sources : www.letelegramme.fr