La maca, un tubercule super aliment

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La maca, tubercule cultivé dans les Andes péruviennes depuis des temps reculés (on évoque le Néolithique) est paré des vertus d’un super aliment, qui plus est aphrodisiaque.

 

Maca. Son nom savant est Lepidium meyenil, de la famille des Brassicacae ou crucifères (choux, navets, colza, rutabaga, moutarde, cresson…). La maca originaire des Andes où il est cultivé à de très hautes altitudes (3500 à 4000 mètres),  ressemble à un petit navet doré.

 

 

Aliment et plante médicinale

 

 

C’est à la fois un aliment et une plante médicinale.  Les paysans péruviens la cultivaient en des temps très reculés. Ils ont délaissé au XX° siècle la culture de ce tubercule. Mais dans les années 1990, le Pérou et la Bolivie relancent l’épopée de cette plante à la résistance étonnante, capable de survivre dans des contrées semi-désertiques et des conditions climatiques extrêmes : soleil et forte chaleur le jour, gel la nuit …

 

Un aliment  nutritif

 

La maca est un aliment : on le consommait autrefois comme la patate douce, ou séché et réduit en poudre pour faire des galettes ou des crèmes. Sa valeur nutritive est comparable à celle d’une bonne céréale  : une majorité de glucides (55-60%), 10 à 12% de protéines, des fibres, peu de lipides (2à 3%), et aussi du phosphore, du calcium, du potassium, des oligo-éléments (fer, zinc, cuivre…), des acides aminés et des acides gras…

 

 

Super aliment, plante adaptogène comme le ginseng…

 

 

Mais c’est à son statut de super aliment qu’il doit sa récente notoriété mondiale. « Plante adaptogène, comme le ginseng, il stimule le métabolisme, équilibre les hormones, améliore l’état de santé général, explique le site darwin-nutrition, site spécialisé sur les super-aliments.

 

 

Ginseng péruvien, stimulant sexuel

 

 

 

La maca est parfois surnommé le ginseng péruvien ou viagra péruvien pour sa réputation de stimulant sexuel. Des recherches ont montré de meilleures performances sexuelles chez les rats ayant consommé des doses de maca. Une étude menée en 2002 par l’université Cayetano Heredia de Lima attesterait de cette action aphrodisiaque chez les hommes au bout de huit semaines de traitement.

 

La plante agirait également comme renfort de la fertilité, chez les hommes comme chez les femmes, et permettrait également d’atténuer les désagréments liés à la ménopause. Néanmoins, le corpus scientifique semble un peu faible pour cautionner l’ensemble de ces affirmations.

 

D’autres vertus sont attribuées à la tubercule des Andes. On pense qu’elle peut tonifier l’organisme, accroître les défenses immunitaires, réduire la fatigue, les douleurs musculaires….

 

Katrina Lamarthe

 

Sources : darwin-nutrition

Santésciences