Le topinambour, avec ses airs de vieux légume peu présentable, est en train de revenir à la mode, compte tenu de son excellente réputation santé.
Le topinambour réapparait dans les magasins bio et sur les étals des marchés. Ce légume racine aux saveurs rappelant l’artichaut, provient d’une plante de la famille des astéracées (exemple d’astéracée : le tournesol). Il a très bonne réputation auprès des nutritionnistes.
Légume de disette
Autrefois cultivé en Amérique du nord par des tribus indiennes, ce tubercule est introduit en Europe au XVII° siècle. On l’appelait truffe du Canada. Il fut, avec le rutabaga, l’un des légumes de secours lors de la Seconde guerre mondiale. C’est aussi un aliment pour les animaux. D’où sa réputation de légume de disette ou de légume du pauvre. Mais l’intérêt pour les fruits et légumes bons pour la santé l’a remis à la mode.
Glucides, fibres, vitamines, minéraux
Faiblement calorique, le topinambour, riche en fibres, est nourrissant, ce qui en fait un aliment très apprécié des nutritionnistes. Le topinambour est source d’un peu de glucides (environ 16 à 17 g pour 100 g de topinambour), de fibres, de vitamines C, B, et de divers minéraux (potassium, fer, phosphore, calcium…).
Légume prébiotique
La source de glucides, l’inuline (famille de fibres appelées fructanes), n’est pas assimilée par l’intestin grêle, et joue comme un prébiotique pour la flore intestinale. Il est donc à la fois un peu difficile à digérer (source de flatulences) mais excellent pour la flore digestive. On le dit aussi source d’antioxydants.
Le laisser un peu sécher
Le topinambour se cuisine de mille façons : cru, râpé, en salade, revenu à la poêle… Ce légume se conserve mal et a tendance à se ratatiner. Néanmoins, il est conseillé de ne pas le consommer trop frais et de le laisser se sécher un peu avant de le manger, pour faciliter la digestion.
Katrina Lamarthe
Sources : www.passeportsante.net