Snacking, nouvelle habitude alimentaire

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grignotage

Le snacking se développe en France, comme une nouvelle habitude alimentaire, complémentaire des trois repas.

 

Le snacking que l’on peut traduire par grignotage ou collation, se banalise. La multiplication des enseignes de fast-food,  boulangeries-crêperies, sandwicheries, camions-burger, street-food ont bougé les habitudes des Français qui grignotent de plus en plus dans la journée.

 

 

Une consommation en plus des repas

 

 

Selon une étude de l’Inra, 68 % des adultes mangent au moins une fois par jour en dehors des repas principaux (petit-déjeuner, déjeuner et dîner). De façon étonnante, c’est une consommation supplémentaire par rapport aux trois repas. Ce snacking a plutôt lieu l’après-midi (45%) que le matin (28%).

 

 

260 calories la collation

 

 

L’encas ou les encas représentent environ 260 calories, soit en moyenne 10 à 13% des apports énergétiques quotidiens. En majorité, il s’agit de produits gras et sucrés (pâtisseries, gâteaux, chocolat…), à hauteur de 30%, et dans une moindre mesure de fruits, de boissons chaudes (cappuccino, chocolats…). Selon l’étude, les aliments consommés sont en règle générale de moins bonne qualité nutritionnelle et plus caloriques que ceux des repas principaux.

 

 

Bonne qualité nutritionnelle

 

 

On pourrait craindre que le snacking soit un des vecteurs de la mauvaise alimentation. Mais le phénomène est plus complexe. L’étude montre que les cadres sont parmi les plus fréquents snackers. Or ces cadres s’orientent vers une offre snacking et des aliments d’une bonne qualité nutritionnelle. On retrouve ainsi une règle classique dans le domaine de l’alimentation, à savoir le rôle déterminant des variables culturelles et socio-économiques dans les choix alimentaires.

 

 

Des enseignes bio et branchées

 

 

L’entrée sur le créneau du snacking d’enseignes bio ou autres concepts un peu branchés, avec à la clef des offres veg, no gluten, etc. contribue elle-aussi à cette orientation sur une offre de qualité. Résultat : la généralisation de cette nouvelle habitude du picorage-grignotage ne signifie pas directement un dérapage des habitudes alimentaires.

 

Katrina Lamarthe

 

Sources : www.inra.fr