Une tomate Label Rouge

0
480
tomates label

Avec ce nouveau Label Rouge pour les tomates, un ensemble de producteurs français tentent de tirer leur épingle du jeu, face à une concurrence très forte du Maroc et de l’Espagne notamment.

 

 

Tomate Label Rouge ! C’est la première fois qu’une tomate emporte un label. Ce sont des cultivateurs de Marmande, dans le Lot-et-Garonne, qui sont à l’origine de cette démarche été qui ont réussi à faire adopter ce signe de qualité, géré par l’INAO (Institut National de l’origine et de la qualité).

 

Lire aussi : Tomates industrielles, réintroduire le gène du goût

 

 

Cultivées en pleine terre ou sur substrat

 

 

L’espèce est issue de Solanum lycopersicum L. et hybrides. On parle aussi de Sao Paulo. Quatre « segments » de tomates sont concernés : une tomate ronde en grappe, une tomate cerise, une tomate cerise en grappe, une tomate allongée. Ces tomates pourront avoir été cultivées en pleine terre ou en culture sur substrat. Cette famille de tomate est supposée avoir une forte intensité de l’arôme, une coloration typique de tomate mûre, avoir un goût sucré et être croquante.

 

Lire aussi : Tomates et fraises sous serres chauffées, ni écolo, ni bio

 

 

Bonnes pratiques agricoles

 

 

Seules les exploitations qui se sont pliées à la démarche de certification environnementale et qui peuvent garantir de bonnes pratiques agricoles : protection et nutrition des plantes (eau, éléments minéraux), période d’ensoleillement minimale, récolte à maturité, taux de sucre minimum, exigences en matière de traçabilité…

 

 

14 kilos par ménage

 

 

Les producteurs (principalement dans le Lot-et-Garonne, en Provence, dans les Pyrénées Orientales) d’une tomate Label Rouge tentent de se distinguer des consommateurs dans l’océan de tomates qui déferle sur les rayons.  Chaque année, les ménages français en consomment près de 14 kilos. La production française de tomates fraîches (Bretagne, Pays de la Loire, Provence – Côte d’Azur) est de 660 000 tonnes, auxquelles il faut ajouter environ 500 000 tonnes d’importation, en grande partie du Maroc (350 000 tonnes) et d’Espagne (100 000 tonnes).

 

Depuis quelques années, les producteurs français ne peuvent plus rivaliser avec leurs concurrents marocains aux coûts de main d’œuvre 15 à 17 fois moins élevés !

 

JC Nathan

 

Sources : www.francetvinfo.fr

www.senat.fr