Fatigue en hiver, savoir la dissiper

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La fatigue, cette curieuse et désagréable sensation de difficulté pour réaliser la moindre action, nous touche plus souvent en hiver. Quelques idées pour la combattre.

 

 

La fatigue en hiver, tout un poème ! Elle est d’autant plus difficile à combattre qu’elle est souvent de nature très variable : fatigue physique, fatigue psychique; fatigue passagère, fatigue chronique de type asthénie (incapacité à récupérer même après le repos), etc. Parfois ces diverses fatigues se combinent, nous faisant glisser vers une sorte de déprime et de perte de désir.

 

 

Obligation de s’adapter

 

 

En hiver, nous sommes nombreux à ressentir une fatigue physique banale (non pathologique), liée en grande partie aux températures plus froides et à la moindre abondance de soleil et de lumière. Cette dimension saisonnière et météorologique met à mal l’organisme qui doit s’adapter. Cette adaptation est en tant que telle fatiguante. 

 

 

Dormir davantage

 

 

Dormir davantage est l’un des moyens en hiver de prendre soin de son corps et de son mental. Les chronobiologistes observent que le besoin de sommeil en période hivernale augmente d’une demi-heure à trois quarts d’heure (temps conseillé : huit heures environ). Mais rares sont les personnes qui s’autorisent à dormir plus et qui éteignent plus tôt leurs écrans. 

 

Se couvrir

 

On veillera tout bêtement à ne pas faire de déni du froid et à bien se couvrir, bonnet, écharpe, bonnes chaussures, grosses chaussettes, gants, manteau… On y perd un peu en élégance mais on y gagne en énergie.

 

 

Maintenir une activité physique

 

 

 Autre moyen de maintenir l’énergie quotidienne est tout simplement de ne pas interrompre toute activité physique, malgré le froid. Maintenir un sport, marcher, partir en balade… sont essentiels pour garder la forme ou la retrouver. A toutes les incidences positives de l’activité physique (système musculo-squelettique, appareil respiratoire, système sanguin…), il faut ajouter la stimulation du cerveau et la production d’endorphines, hormones neuropeptides qui soulagent les douleurs et créent du bien-être.

 

 

Alimentation, davantage d’énergie

 

 

L’alimentation est l’un des autres vecteurs de la forme. En hiver, on augmente un peu la dose d’énergie (le froid consomme des calories) et on peut mettre un peu plus de gras. On veille à compenser les carences en vitamines D, liées à une moindre exposition au soleil. On consommera davantage de poissons gras (sardines, thon, saumon, espadon…), d’abats, d’oeufs

 

Lire : Les dix meilleures sources de vitamine D

 

Du fer, des minéraux….

 

Attention au manque de fer (assez fréquent, en particulier chez les femmes) ou de magnésium. Les céréales (si possible complètes), les légumineuses, les fruits secs oléagineux sont de bons pourvoyeurs en minéraux qu’on peut consommer de façon plus fréquente en hiver. 

 

Lire : Déficit en magnésium à surveiller

 

Bien entendu, toutes les vitamines (vitamine C, vitamines du groupe B, etc.) et les substances anti-oxydantes sont les bienvenues. Même si les étals sont moins bien fournis en fruits et en légumes, on dispose en hiver d’une belle gamme d’agrumes, de pommes et de poires, de bananes, ananas, kiwi… De quoi booster ses défenses immunitaires et prévenir des attaques microbiennes ou virales, sources inévitables de fatigue.  

 

Katrina Lamarthe

 

 

Sources : revmed.ch

www.ameli.fr

Photo : Thermes Contrexeville