Utiliser de l’huile de coco en cuisine, c’est varier l’éventail des lipides que vous consommez. Certes, cette huile apporte surtout des gras saturés mais ils sont moins nocifs qu’il n’y paraît.
L’huile de coco peut venir remplacer le beurre ou une huile plus classique dans certaines de vos préparations, plats ou gâteaux, amenant ainsi d’autres saveurs et d’autres apports.
Cette huile est tirée de la noix de coco, et donc du cocotier ou cocos nucifera. Son goût est légèrement fruité, son parfum un rien exotique. L’huile s’oxyde peu. Les amateurs avertis recommandent de choisir une huile vierge extra, première pression à froid, si possible bio.
L’éventail des acides gras
Mais quelle est la nature de cette huile ? Elle contient un peu d’acides gras polyinsaturés (1 à 3% d’acide linoléique ou oméga 6, un peu d’oméga 3), des acides gras mono insaturés (5 à 8% d’acide oléique ou oméga 9), et en grande majorité des acides gras saturés (acide laurique, acide myristique, acide palmitique…). C’est également une bonne source de vitamine E.
Des gras bien assimilés
La forte teneur en acides gras saturés – à fort pouvoir hypercholestérolémiant – ne plaide pas a priori pour l’huile de coco. Mais selon certains scientifiques, il s’agit d’acides gras ou tryglicérides à chaîne moyenne sont bien assimilés par le corps (par le foie) et directement utilisés comme source d’énergie. Cet apport de gras saturé à chaîne moyenne (TCM) contribuerait plus à la prévention d’artérosclérose et d’accidents cardio-vasculaires qu’à l’augmentation des risques.
Les bienfaits de l’acide laurique
Simultanément, cet acide laurique est très bien considéré pour ses propriétés anti-microbiennes, anti-bactéries, anti-virus…On lui prête la capacité de combattre le Stapylocoque doré et le très problématique champignon, candida albicans, plus communément appelée candidose. Plus généralement, l’acide laurique jouerait un rôle de renforcement des défenses immunitaires.
Globalement, il peut être intéressant d’introduire dans ses apports alimentaires cette huile, sous réserve d’un équilibre général des apports en lipides.
Katrina Lamarthe
Sources : www.passeportsanté.net