Boire 1,5 litres d’eau par jour. C’est l’une des règles de bonne santé les plus couramment admises. Mais le calcul semble assez aléatoire et imprécis….
Nous avons besoin de boire de l’eau. On nous dit même quelle quantité : 1,5 à deux litres. Une estimation qui semble très approximative. Commençons par une certitude : l’eau est le grand constituant de notre corps. Peau, sang, muscles, organes, cerveau, cellules… tout est constitué d’eau. Comme l’organisme perd de l’eau chaque jour (via l’urine, les excrétions, la transpiration, la respiration…), il faut renouveler les ressources.
Deux à trois jours
L’eau permet de nombreuses réactions chimiques, mécanismes du métabolisme (comme l’assimilation de substances), participe à l’élimination des déchets, autorise la digestion… L’homme ne peut pas vivre plus de deux ou trois jours sans eau (alors qu’il peut se passer de manger pendant une très longue période). Selon diverses études, une déshydratation de 1% du corps, par exemple après une course à pied, peut entraîner une moindre concentration cérébrale, une perte d’énergie, des maux de tête.
L’eau des aliments
L’organisme a un besoin significatif d’eau, mais combien ? La réponse n’est pas simple car elle dépend de multiples variables (climat, activité, âge…). Les calculs tiennent compte des apports liés à l’alimentation (les aliments sont plus ou moins gorgés d’eau). On estime généralement qu’un adulte de taille moyenne, en région tempérée, doit boire 1,5 litres d’eau (huit verres), quantité à laquelle s’ajoute l’eau apportée par les aliments (en moyenne 1 litre). Ce qui monterait l’apport idéal à 2,5 litres d’eau par jour.
8 ou 12 verres d’eau
La quantité de 1,5 litres à 2 litres d’eau (hors aliments) s’est imposée comme une norme. Mais la norme bouge beaucoup selon les autorités consultées. L’autorité britannique actuelle, National Academy of Medecine, ainsi que l’Institute of Medecine américain ont mis la barre à 12 verres d’eau (2,5 litres) pour un homme adulte, en plus de l’eau des aliments. Mais certains scientifiques estiment qu’il n’y a ni urgence ni preuve de l’efficacité de boire « autant ».
La soif, un signal aléatoire
Pour ceux qui ne comptent pas le nombre de verres, le mécanisme de la sensation de soif devrait les guider. Mais certaines personnes, en particulier les personnes âgées, perçoivent moins (ou pas) les signaux de la soif. Conclusion : ne pas oublier de boire, et ne pas trop s’inquiéter du nombre de verres !
Katrina Lamarthe
Sources :www.passeportsante.net