L’huile de cameline est une excellente source d’oméga 3. Une façon simple d’équilibrer vos apports en acides gras polyinsaturés.
L’huile de cameline, extraite de la cameline (Camelina sativa), parfois nommé « petit lin », est une excellente source d’oméga 3, ce fameux acide gras polyinsaturé dont notre organisme a tant besoin. De la famille des Brassicacées (crucifères comme le choux ou le radis), la cameline est une plante oléagineuse cultivée depuis l’Antiquité, qui a servi à l’alimentation des animaux et à la fabrication d’huile alimentaire. On la cultivait en Europe et dans le nord de la France jusque dans les années 1940.
Teneur élevée en oméga 3
Camelina sativa est une plante facile à cultiver et à fort rendement, ce qui a incité les agronomes à la relancer. Elle intéresse d’autant plus que son huile est très riche en oméga 3. La teneur en acide gras polyinsaturés de type alphalinolénique (oméga 3) est estimée entre 30 et 42% (trois à quatre fois la teneur de l’huile de colza). L’huile de Cameline serait également riche en antioxydants.
Composés toxiques ou bénéfiques
Les graines de caméline contiennent des glucosinolates, composés présents dans les plantes crucifères, qui peuvent à fortes doses s’avérer toxiques, notamment en altérant le fonctionnement de la fonction thyroïdienne. Mais à doses normales, ce qui est le cas dans l’huile de Cameline, ces composés ont des propriétés bénéfiques (antifongiques, antibactériennes, anti-oxydantes, anticarcinogéniques…).
Alterner avec d’autres huiles
L’huile de Cameline est obtenue par pression à froid des graines à maturité, sans utilisation de produits chimiques ou de solvants. Son goût se rapproche de celui de l’amande. Elle se marie bien avec les crudités, les salades vertes ou peut se rajouter après cuisson sur les légumes ou les céréales. On peut l’alterner avec d’autres huiles (lin, noix, colza). En revanche, il est déconseillé de la faire chauffer longuement.
Aurélie Laroche
Photo : http://www.mademoisellecuisine.com