Les Français méconnaissent les poissons

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poissons apports nutritifs

Les Français, notamment les jeunes, méconnaissent-ils les poissons et les coquillages et leurs apports nutritifs ? C’est l’un des risques mis en avant par une récente enquête menée par la profession de la pêche. .

 

 

Les Français, en particulier les jeunes, commencent à perdre leur culture en matière de poissons, et cela pourrait faciliter l’émergence de carences nutritives. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée en juillet 2021 auprès d’un échantillon de 1026 personnes. Un sondage réalisé par Opinion Way pour le compte du Collectif Poissons, Coquillages et Crustacées, représentant les filières de la pêche, de la pisciculture et de la conchyliculture.

 

Recommandations de l’Anses

 

L’enquête montre que la majorité des Français (56%) connaissent les recommandations des pouvoirs publics (Anses) sur la nécessité de manger du poisson une à deux fois par semaine, et que dans leur quasi majorité (49%) ils suivent cette recommandation.

L’inquiétude vient des 18-34 ans, les célèbres millenials (génération Y, ou encore, génération Internet). 60% de cette classe d’âge ne connaissent pas les recommandations sanitaires. Quand on les interroge sur les notions de poissons gras et poissons maigres, c’est la panique. Seulement un quart des jeunes interrogés croient savoir les distinguer. Et seuls 3% les classent correctement.

 

Lire aussi : Les poissons qu’on peut manger

 

 

La bouillabaisse poissons gras – poissons maigres

 

 

Tous les consommateurs, jeunes ou moins jeunes, font un peu de  » bouillabaisse  » entre espèces grasses et espèces maigres. Seul le saumon est bien identifié comme un poisson gras. Mais un consommateur sur deux seulement sait que la truite en est  un aussi.

On peut sourire de ce type de confusion. Le vrai problème est plutôt la méconnaissance des apports nutritifs des produits de la mer. Les poissons gras sont en effet les seuls à apporter une riche dose d’oméga 3 à longue chaîne (EPA et DHA), des acides gras essentiels (que l’on trouve uniquement dans l’alimentation) et une bonne dose de vitamine D.

 

 

Les risques de carences

 

 

Si l’on méconnait la spécificité des apports des produits de la mer, on risque de laisser se développer diverses carences en oméga 3, en vitamine D, en iode, en oligo-éléments, apports pourtant absolument indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau, de nos cellules et de notre métabolisme.

 

Katrina Lamarthe

 

Sources : Les Français et les repères nutritionnels des Poissons, Coquillages et Crustacées
Résultats enquête médiatique. Septembre 2021.
Collectif Poissons, Coquillages et Crustacées